Le président national du parti politique ENVOL, Delly Sesanga, était face à la jeunesse le samedi 1er novembre 2025 à Kinshasa, dans le cadre d’un échange républicain organisé par le Parlement des Étudiants.
« La Refondation du Congo : Quelle place et responsabilité pour la jeunesse ? », tel était le thème abordé par cet opposant Congolais durant cet échange qui a eu lieu au Centre Culturel Boboto.
Dans son intervention, Delly Sesanga a notamment rappelé à Félix Tshisekedi qu’il lui reste 1.147 jours pour la fin de son deuxième mandat.
«Le seul message que nous pouvons transmettre aux gens aujourd’hui, c’est de commencer à compter le nombre de jours parce que les gens pensaient que 5 ans ça ne se termine pas. Il reste 1.147 jours, et nous disons au président Tshisekedi, comme nous avons compté hier pour Monsieur Kabila quand il était au pouvoir, il lui reste 1.147 jours pour régler les derniers problèmes du Congo, et que dans 1.147 jours, il doit partir. On doit avoir les élections et il doit partir, pas question de changer la Constitution, pas de 3ème mandant. Ça, nous nous insurgerons toujours contre. J’ai entendu des gens dire qu’il va rattraper le temps, qui lui a dit qu’on rattrape le temps. Un mandant est fixe, et j’ai entendu d’autres dire que le président reste en fonction (…) Il doit organiser les élections. Sur les 100 millions de Congolais, il y a des talentueux », a déclaré Delly Sesanga.
Au sujet du dossier relatif à la réforme constitutionnelle, Delly Sesanga a fait savoir aux jeunes présents qu’il ne cautionne pas le changement de la Constitution. Il a précisé qu’il est plutôt favorable à la révision constitutionnelle.
«Je continue à assumer, il nous faut une révision de la Constitution. Mais si vous commencez à tricher, là je ne suis pas d’accord, j’aime pas les tricheurs. La plus grande tricherie c’est de faire passer un changement de Constitution pour une révision de la Constitution. Moi, Delly Sesanga, j’ai soutenu et je soutiens une révision de la Constitution, pas le changement de la Constitution. Le changement de la Constitution ce qu’on crée un nouvel ordre juridique, on abroge la Constitution antérieure, on réouvre le compteur. C’est le seul but recherché, permettre au président de la République en fonction d’être de nouveau candidat (…) ça c’est la tricherie », a martelé Delly Sesanga.
Pour rappel, le Parlement des Étudiants est une structure des jeunes qui organise de session semblable à une plénière parlementaire et invite des acteurs politiques qui abordent les questions d’actualité.
Jephté Kitsita