
Le ministère de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du climat a organisé, vendredi 26 septembre à Kinshasa, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des professionnels des médias. Objectif, informer sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), le protocole de Cartagena et l’avant-projet de loi sur la biosécurité en RDC.
Cette rencontre a permis des échanges interactifs entre journalistes et experts du ministère autour des sujets clés comme la ratification de la convention de Nagoya par la RDC depuis 2005, les enjeux des OGM et les mesures à adopter pour une biosécurité efficace.
Pour Guy Mboma, point focal du protocole de Cartagena au ministère de l’Environnement, développement durable et nouvelle économie du climat, c’était important d’échanger avec la presse sur ces questions.
«L’activité visait à échanger avec la presse, considérée comme le 4ᵉ pouvoir, sur le protocole de Cartagena relatif aux risques liés à la biotechnologie et sur l’avant-projet de loi sur la biosécurité en RDC », a-t-il déclaré
Pour sa part, maître Félix Crédo Lilakako a souligné l’importance d’un cadre juridique clair qui devrait renforcer la protection des produits consommés en RDC.
« Ce projet de loi s’inspire du protocole de Cartagena et vise à prévenir l’introduction, la circulation et la consommation de produits présentant des risques pour la santé humaine et l’environnement », a-t-il expliqué.
Il a par cette occasion précisé que ce texte prévoit également des mesures strictes pour réglementer l’entrée des OGM en RDC afin de protéger la population.
Notons que cette activité marque le début d’une série d’ateliers de sensibilisation qui impliqueront d’autres acteurs de la société civile et du Parlement.
Sandrine Fundi