Les prix du carburant continuent de flamber à Mbuji-Mayi et dans d'autres coins du Kasaï-Oriental, suscitant l’inquiétude des opérateurs économiques et de la population.
À ce jour, un litre d’essence par exemple se négocie entre 4 500 et 5 000 francs congolais alors qu'il se vendait il y a quelques jours à 4 000 FC. Dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 5 août, le directeur provincial de la FEC juge intenable cette situation.
Pour la FEC/Kasaï-Oriental, il devient urgent de garantir un approvisionnement régulier en produits pétroliers afin de stopper cette spirale inflationniste du coût de plusieurs produits pétroliers dans l'espace Kasaï.
Son directeur provincial, Dominique Ilunga, pointe du doigt la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), principal transporteur vers cette partie enclavée du pays.
"Si la SNCC augmentait le nombre de wagons pour desservir le Kasaï, les coûts de transport diminueraient. Ce qui permettrait non seulement de stabiliser les prix à la pompe, mais aussi de les faire baisser sensiblement", explique Dominique Ilunga.
Cette sortie intervient alors que de nombreuses activités économiques tournent au ralenti dans la région, faute d’un accès régulier à l’essence et au diesel pour plusieurs opérateurs économiques.
La FEC appelle donc à une implication rapide du gouvernement central et de la direction générale de la SNCC pour rétablir une chaîne logistique efficace entre les zones d’approvisionnement et les provinces du centre du pays.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi