Un différend oppose depuis bientôt une semaine la Fédération des entreprises du Congo (Kasaï-Oriental) aux services techniques de perception fiscale de Mwene-Ditu (Lomami) autour de la perception de la taxe de consommation sur des marchandises en transit vers d'autres localités.
Dans un entretien avec 7SUR7.CD le samedi 5 juillet 2025, le chef d'antenne de la Direction générale des recettes de Lomami (DGRLO) a indiqué que les services techniques n'interviennent que lorsque les documents de transport précisent clairement que les marchandises sont destinées à Mwene-Ditu.
"Si les lettres de transport indiquent que la cargaison est à destination de notre ville, alors nous avons l'obligation de l'inspecter et de percevoir les droits y afférents. Mais si ces documents précisent que la marchandise est destinée, par exemple, à Kananga, nous ne prélevons aucun centime", fait savoir Justin Tshibalakata.
Le chef de la DGRLO/Mwene-Ditu a par ailleurs invité la FEC/Mbuji-Mayi à privilégier le dialogue.
"Moi, j'appelle à sa responsabilité de revenir à la raison. Qu’il comprenne que nous faisons notre travail et lui aussi doit nous accompagner. La solution, c’est de négocier autour d’une table. Chacun peut voir ce qu’il sait de cette taxe, et tous, nous pouvons trouver les points communs. Nous ne sommes pas fiscalistes, nous ne faisons que ce qui nous revient dans nos prérogatives", a-t-il ajouté.
Il convient de rappeler que la Fédération des entreprises du Congo (FEC) avait dénoncé en début de semaine la double taxation imposée pour les marchandises en transit à Mwene-Ditu (Lomami) vers le Kasaï-Oriental. Parmi les marchandises affectées par cette situation figurent notamment les ciments, le sucre et d'autres produits provenant de la région du Katanga.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi