Atelier sur le développement des partenariats public-privé sur l’eau : les participants conviennent de la mise en place d’un cadre réglementaire

Vendredi 18 avril 2025 - 11:37
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Le gouvernement veut améliorer la desserte en eau à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, en augmentant la capacité de production grâce aux partenariats public-privé. Pour y arriver, le ministère des Ressources hydrauliques, via le Programme d’accès aux services d’eau et d’assainissement (PASEA), a organisé un atelier sur le développement des partenariats public-privé pour stimuler l’investissement dans le secteur de l’eau.

Au terme des travaux, le 11 avril dernier, les participants à ces assises ont convenu de la mise en œuvre d’une tarification attrayante et de la mise en place d’un cadre réglementaire pour permettre à ce que les privés investissent dans le secteur de l’eau. Pour la mise en œuvre de ces recommandations, un comité sera institué par le ministère des Ressources hydrauliques et électricité dans les prochains jours.

« L’objectif a été de mettre en place un cadre pour harmoniser l’investissement dans le secteur de l’eau. Comme vous le savez, le gouvernement se fait un champ de bataille par rapport à la desserte en eau dans la ville de Kinshasa. C’est pour cela que cet atelier a été organisé pour permettre à ce qu’il y ait un bon cadre afin de rendre attrayant le secteur de l’eau aux privés. Il y a eu des recommandations. Il y a un comité qui sera mis en place, à la signature de son excellence monsieur le ministre des Ressources hydrauliques et électricité et lequel comité va travailler sur la mise en œuvre de toutes les recommandations qui ont été formulées à l’issue de cet atelier », a développé Yves Ndaka, conseiller en charge de l’eau au ministère des Ressources hydrauliques et électricité.

Présent à cet atelier, le directeur général de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO), David Tshilumba, a exprimé son souhait de voir la ville de Kinshasa être desservie en eau à 100% d’ici 2030.

« Les solutions, c’est que nous voulons augmenter la capacité de production à Kinshasa. La capacité de production à Kinshasa n’est pas suffisante pour toute la population de la ville. Nous avons aujourd’hui une capacité des données de l’eau à 60 ou 65% pour la population. Donc, il n’y a pas assez d’eau pour tout le monde. Et c’est notre responsabilité de planifier pour qu’il y ait suffisamment d' eau. La République démocratique du Congo n’attendra pas les objectifs de développement du millénaire en 2030 pour le secteur de l’eau , nous aurions souhaité que Kinshasa atteigne ces objectifs de développement du millénaire en 2030 et donc, aujourd’hui nous avons discuté et planifié le projet que nous appelons Congo amont (usine de traitement de l’eau pour la partie Est) et un autre projet que nous appelons Congo avale (usine de traitement pour la partie ouest) », a-t-il expliqué.

Notons que l’objectif de cet atelier, qui s’est déroulé durant deux jours, soit du 10 au 11 avril, était de développer les partenariats public-privé pour améliorer la desserte en eau dans la première ville de la RD Congo.

Prince Mayiro