Procès sur la tentative du coup d'État en RDC : La deuxième audience ce vendredi à la prison militaire de Ndolo

Vendredi 14 juin 2024 - 10:23
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La deuxième audience du procès des assaillants qui ont tenté le coup d'État en République démocratique du Congo le 19 mai dernier aura lieu ce vendredi 14 juin 2024 à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.

Après l'identification des prévenus et leur information des infractions et peines qui pèsent sur eux, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe qui statue sur cette affaire va certainement, à l'audience de ce vendredi, vider les questions liées à la forme, notamment celles sur la validité des procès-verbaux issus de l'instruction prejudictionnelle avant d'attaquer le fond de l'affaire.

Comme souligné ci-haut, la première audience qui a eu lieu le vendredi  7 juin dernier a été essentiellement consacrée à l'identification des prévenus qui sont au total au nombre de 51 parmi lesquels trois sujets américains, un canadien, un britannique et un belge.

Après avoir identifié personnellement les prévenus et s'être rassuré que chacun d'eux a reçu la décision de renvoi de l'auditorat ainsi que la citation à comparaître, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe s'est déclaré régulièrement saisi à l'égard de toutes les personnes poursuivies.

Il a cependant prononcé l'extinction de l'action publique contre Christian Malanga et Aboubacar, décédés lors de l'intervention des forces régulières pour déjouer cette tentative de coup d'État.

Tradition judiciaire oblige, le président de la composition a, à la même occasion, informé les prévenus des faits et infractions pour lesquelles ils sont devant la barre. Au total, 7 infractions sont rétenues contre eux, à savoir le terrorisme, la détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Rappelons qu’un groupe d’hommes armés ont tenté un coup d’État en RDC dans la matinée du 18 au 19 mai dernier. Ils ont d’abord attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de s'en prendre au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République.

ODN