RDC : Le CLC demande au peuple de se tenir prêt à répondre aux appels de protestation "en cas de la persistance du RAM et du kidnapping de la CENI" 

Mercredi 22 décembre 2021 - 16:58
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À travers un communiqué rendu public ce mercredi 22 décembre 2021, le Comité laïc de coordination demande au peuple congolais de se tenir prêt à répondre aux appels de protestation en cas, dit-il, de la persistance du kidnapping de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de prélèvement du Registre des appareils mobiles (RAM). 

"Le CLC demande au peuple congolais de rester mobilisé et de se tenir prêt à répondre à des appels de protestation d'envergure en cas de la persistance du kidnapping de la Centrale électorale et prélèvements RAM et de l'insécurité à l'Est du pays", rapporte cette déclaration signée notamment par Gertrude Ekombe et Justin Okana, membres du CLC. 

Cette structure de l'église catholique note, par ailleurs, que la manière de passer outre les revendications du peuple et d'opérer dans l'illégalité dans le dossier CENI s'étend jusqu'au RAM. D'où, le CLC réitère son appel à la cessation immédiate de ce prélèvement.

"Le CLC considère, par ailleurs, que la même logique d'opérer dans l'illégalité et de passer outre des revendications du peuple, qui a prévalu dans le forcing des animateurs de la CENI s'étend de la même manière aux prélèvements illégaux du RAM dont l'Assemblée nationale et le Sénat ont reconnu l'absence de fondement. Comment alors justifier et maintenir des prélèvements qui frappent sévèrement des bourses les plus modestes. Le CLC exige la cessation immédiate de prélèvement RAM et le remboursement des sommes perçues aux victimes ainsi que des enquêtes pour établir les chaînes de responsabilité de ce système de spoliation à ciel ouvert du peuple", indique la même source.

Signalons que cette sortie médiatique du CLC intervient après l'interdiction de sa marche, ce même mercredi, par le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Cette marche avait pour objectif d'exiger, entre autres, la suppression du RAM et la dépolitisation de la Centrale électorale.

Prince Mayiro