Deux (2) éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo "FARDC" comparaissent devant la Cour Militaire de l'Ituri siégeant en matière répressive au premier degré.
C'est ce vendredi 25 juin 2021 que ladite instance judiciaire a ouvert le procès. L'audience du jour a consisté à l'instruction du dossier.
Ces militaires dont un lieutenant-colonel et un adjudant sont poursuivis pour perte d'armes, indique l'auditeur militaire supérieur, le colonel Joseph Makelele.
"Il y a un lieutenant-colonel et un adjudant. C'est pour perte d'armes qu'ils sont ainsi amenés à la cour. Nous avons voulu mettre un frein à ce ravitaillement qui est illicite", a-t-il dit dans une interview à la presse.
A en croire la même source, ces militaires déployés à Bogoro, une localité située à plus ou moins 25 km au Sud-est de Bunia, avaient perdu 5 armes le 12 d'octobre 2020. Bien avant, 25 autres armes s'étaient volatilisées au sein de la même unité.
A travers ce procès qui est le tout premier organisé par la cour militaire de l'Ituri depuis sa création il y a quelques semaines, cette juridiction militaire veut combattre la perte d'armes permettant "d'entretenir les groupes armés".
Rappelons que lors de son passage en Ituri, le chef de l'État congolais Félix Antoine Tshisekedi a dénoncé les "magouilles qui minent" les forces de défense et de sécurité.
Séraphin Banangana depuis Bunia