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L'Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) organise, du 15 au 17 février 2021, un atelier de renforcement des capacités sur la détection et la gestion des aflatoxines au président Oluségun Obasanjo IITA Campus situé à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Selon un communiqué de cette organisation parvenu à 7SUR7.CD ce dimanche, ces assises s'inscrivent dans le cadre de ses interventions dans le Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL).
À en croire l'IITA, cet atelier auquel les partenaires nationaux de la recherche agricole de la RDC et du Burundi prendront part, se penchera sur les points ci-après :
- La détection des aflatoxines ;
- Le mode de développement et les effets qu'ils ont sur la santé et sur l'économie ;
- Les méthodes de contrôle et de gestion des aflatoxines sur tout le cycle de production des cultures et ;
- Les modes d'utilisation du produit aflasafe pour lutter contre les aflatoxines.
L'IITA ajoute que l'atelier régional sur la gestion des aflatoxines présentera également un état des lieux de la gestion des aflatoxines dans les deux différents pays et aura une méthodologie interactive où les participants devront tirer des notions utiles sur des différentes analyses pour planifier l'application des résultats à des situations beaucoup plus pratiques au niveau de deux pays respectifs.
Il faut signaler que l'aflatoxine sur les aliments notamment les graines (maïs, arachides, soja, etc.) peut posséder un pouvoir cancérigène. Pour l'IITA, la consommation des aliments ayant l'aflatoxine est un danger car elles peuvent entraîner la mort selon la dose et la sensibilité de l'humain ou de l'animal.
Par ailleurs, ajoute la même source, l'aflasafe est un produit commercial 100% naturel qui réduit la contamination des aflatoxines depuis le champ jusqu'à l'assiette. C'est le produit d'une collaboration entre l'IITA et le Service de recherche agricole et le ministère de l'agriculture des États-Unis, ainsi que de plusieurs partenaires nationaux pour adapter et améliorer cette technologie pour l'Afrique, renseigne le même communiqué.
Prince Mayiro