Un autre hélicoptère de l'armée a connu un crash le 02 janvier dernier dans une forêt en territoire d'Ubundu, à plus ou moins 50 km de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
À en croire l'administrateur du territoire de Bafwasende, une entité voisine du lieu du drame, il s'agit d'un hélicoptère de la 3e zone de défense qui était allé au secours des survivants du premier crash survenu le 29 décembre dernier.
Malheureusement lors de son retour, il s'est écrasé pour des raisons techniques et atmosphériques.
Bertin Bireke dresse le bilan de 4 morts et l'appareil complètement endommagé.
"Au départ, il y a eu deux hélicoptères qui étaient partis de Bunia. Le premier s'est écrasé dans mon territoire. Pendant que l'on été en train de le chercher, on a utilisé le deuxième hélicoptère. Quand on a découvert les épaves, les blessés et les morts, on a pris le copilote qui avait la fracture au niveau de la jambe, il est entré dans l'hélicoptère en bon état et à bord duquel il y avait 3 personnes. Malheureusement, il faisait déjà sombre et arrivé dans le territoire d'Ubundu, le crash a eu lieu. Il ne s'agit pas d'un acte de sabotage des rebelles mais c'est pour des raisons techniques et atmosphériques", a-t-il déclaré dans une interview accordée à 7SUR7.CD, au téléphone.
Les victimes ont déjà été enterrées. Le premier crash avait fait un mort et deux blessés.
Séraphin Banangana depuis Bunia