Selon le député national Henri-Thomas Lokondo, certains membres du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, partagent la même vision que le groupe de 13 personnalités politiques et sociales signataires de l'appel du 11 juillet dernier pour le consensus électoral en RDC.
Déclaration faite par l'élu de Mbandaka le jeudi 27 août 2020 depuis la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, après la rencontre entre Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République et le Groupe de 13.
Cependant, Henri-Thomas Lokondo a indiqué que l'idéal serait une rencontre formelle entre cette plateforme dont le coordonnateur national est le professeur Néhémie Mwilanya et le Groupe de 13.
"Les amis du FCC n'ont pas encore répondu, ils se préparent peut être pour nous recevoir après on ne sait pas. Mais nous avions été reçus par le premier ministre qui est du PPRD, qui est du FCC. Il faut que je sois honnête vis-à-vis de vous et de ma propre conscience, nous sommes en informel, en contact avec beaucoup d'amis du FCC qui sont dans la même logique que nous, qui nous encouragent également. Mais on attend que nous puissions avoir un entretien formel avec le FCC comme entité politique", a déclaré Henri-Thomas Lokondo.
Dans un communiqué daté du 29 juillet dernier, le FCC avait déclaré qu'il reste ouvert aux débats démocratiques sur les questions d'intérêt national.
Néanmoins, la conférence des présidents du FCC avait estimé que tout débat ayant trait aux réformes électorales doit se dérouler dans le cadre institutionnel, conformément à la constitution et aux lois de la République.
"Dans ce cadre, le FCC promet d'y participer activement et positivement, au cours des sessions parlementaires futures, mais n'entend pas soutenir les initiatives qui pourraient avoir pour conséquences de retarder l'organisation des élections prévues en 2023", avait martelé le FCC.
Il sied de préciser par ailleurs que 4 éléments majeurs constituent la quintessence de la démarche initiée par le groupe de 13. Il s'agit de :
- La réforme de la CENI ;
- La réforme de la loi électorale ;
- La programmation financière ;
- Et la révision de quelques articles de la Constitution.
Pour rappel, la démarche du groupe des 13, selon ses membres dont les députés nationaux Delly Sesanga, Patrick Muyaya et Claudel Lubaya, consiste également à mettre les stratégies en place pour éviter tout glissement en 2023, année prévue pour la tenue des élections générales en République Démocratique du Congo.
Jephté Kitsita