
Le gouvernement provincial du Kasaï-Central est visé par une motion de censure initiée par 12 députés sur les 33 que compte l'Assemblée provinciale.
Ces élus reprochent plusieurs griefs au chef de l'exécutif provincial, dont le sabotage de la vision du chef de l'État Félix Tshisekedi.
« Le gouverneur de province s'est non seulement mis à saboter la vision du chef de l'État qui ne cesse de lutter nuit et jour pour l'instauration de la démocratie et d'un État de droit dans notre pays, mais aussi l'oppose contre toute la population centre Kasaïenne en l'incitant à la révolte par le fait d'avoir refusé de manière intentionnelle d'éclairer la population sur certaines réalisations en cours », lit-on dans cette pétition déposée à l'assemblée provinciale le lundi 22 juin 2020.
Les 12 initiateurs de ladite motion, soulignent en outre que le numéro 1 de la province s'est caractérisé par les actes des coups et blessures volontaires en l'occurrence, la nuit du samedi 15 février dernier où il a non seulement administré des coups à l'aide d'une cordelette à un agent de la Police Nationale Congolaise (PNC), Fadial Tshimanga commis à la garde de sa résidence privée, mais a aussi séquestré cet agent dans ladite résidence aux fins d'effacer les traces de son forfait.
Il convient de rappeler que c'est une deuxième démarche tendant à faire partir le gouvernement provincial en moins d'une année, après celle ratée en novembre 2019.
A cette occasion, l'organe délibérant du Kasaï-Central invite le gouverneur Martin Kabuya à présenter ses moyens de défense le mercredi 24 juin prochain, jour choisi pour le débat voire le vote de ladite motion.
Alain Saveur Makoba, à Kananga