La campagne "Le Congo n'est pas à vendre" initiée par une dizaine d'organisations notamment l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), Filimbi, Unis Congo et Ressource Matters, exprime son inquiétude au sujet de l'information selon laquelle la RDC aurait accordé un délai transitoire à la société Semlex pour la production des passeports biométriques alors que le contrat liant les deux parties expire ce jeudi 11 juin.
À travers un communiqué parvenu à 7SUR7.CD le mercredi 10 juin 2020, ces organisations dénoncent le mutisme du gouvernement qui n'a pas donné jusque-là sa position officielle sur sa politique de production des passeports après ce délai.
Au regard de cette situation, les promoteurs de la campagne "Le Congo n'est pas à vendre" demandent au ministère des Affaires Étrangères de fixer l'opinion notamment sur l'entreprise qui produira les passeports biométriques à partir du 11 juin et le nouveau prix pour en posséder.
Ces initiateurs invitent par ailleurs l'Assemblée nationale à interpeller Marie Tumba Nzeza pour qu'elle apporte des explications sur cette affaire d'autant plus qu’une question d'actualité lui a été adressée par le député Jean Baptiste Kasekwa quant à ce.
Pour rappel, le porte-parole du chef de l'État, Kasongo Mwema Yamba Yamba avait annoncé le 15 mai dernier que le contrat conclu entre la RDC et Semlex ne sera pas reconduit.
Cependant, la ministre Tumba Nzeza a notifié le président du Consortium des sociétés du groupe Semlex pour qu'un arrangement spécifique transitoire ne dépassant pas 6 mois soit conclu avec l'État congolais.
Merveil Molo