
Dans un communiqué daté du 10 juin 2020 et parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD, les confessions religieuses indiquent qu'après échanges et évaluations, il n'a pas été possible de dégager un consensus sur une personne qui représente les valeurs auxquelles elles tiennent, entre autres le professionnalisme, l'éthique et l'indépendance vis-à-vis des acteurs politiques.
En effet, les chefs des confessions religieuses membres de la plateforme de la République Démocratique du Congo, sur demande de la présidente de l'Assemblée nationale, se sont réunis du 8 au 9 juin au complexe scolaire Cardinal Monsengwo dans le but de désigner leur candidat commun à la CENI.
"Compte tenu de l'intransigeance des uns et des autres et des rumeurs persistantes de la corruption, aussi par souci de privilégier une solution consensuelle, le président de séance a jugé bon de ne pas procéder au vote qui reste le dernier recours conformément à la charte des confessions religieuses", lit-on dans le communiqué signé par le cardinal Fridolin Ambongo, vice-président de la CENCO et le révérend André Bokundoa président de l'Église du Christ au Congo, (ECC).
Ainsi, les chefs de confessions religieuses disent espérer que dans les jours à venir, la recherche du bien-être du peuple congolais l'emportera sur toute autre considération et permettra aux confessions religieuses de trouver un consensus édifiant pour les pasteurs "qu'ils sont".
Le cardinal Fridolin Ambongo et le révérend André Bokundoa informent l'opinion que les confessions religieuses font partie du consortium pour les réformes électorales auxquelles elles tiennent.
Il sied de signaler par ailleurs que le candidat des confessions religieuses est celui qui remplacera Corneille Nangaa, l'actuel président de la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Jephté Kitsita