Le jeudi 11 juin prochain, le contrat de la société Semelex en charge de la production et de la distribution des passeports biométriques et le gouvernement de la République Démocratique du Congo arrive à son terme.
Après que plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) aient décrié entre autre l'opacité qui aurait caractérisé l'octroi de ce marché à cette société familiale Belge sur fond du coup excessif du passeport congolais, le gouvernement sous l'ère Tshisekedi avait annoncé qu'il n'allait pas renouveler son contrat avec Semelex .
Sauf qu'à quelques jours de l'expiration dudit contrat, nul ne connaît le nom de la société qui va succéder à Semelex d'autant plus qu'aucun appel d'offre n'a été lancé jusque-là.
Selon certaines informations dignes de foi, le gouvernement congolais par le biais du ministère des affaires étrangères s'apprêterait à signer un avenant prolongeant de 6 mois le contrat avec Semelex pour couvrir la production et la distribution des passeports jusqu'à la fin de l'année.
Une option certes indispensable et réaliste mais qui inquiète plus d'un et voit l'espoir de plusieurs de se procurer un passeport congolais à moindre coût s'envoler mais aussi les perspectives d'un appel d'offre en bonne et due forme s'amenuir surtout quand on sait que le contrat de Semelex a été signé sous le régime d'un marché de gré à gré, c'est-à-dire sans passer par un appel d'offre.
Aujourd'hui, ce qu'espère beaucoup de congolais, mais aussi des sociétés désireuses d'investir dans ce domaine, c'est de laisser libre cours à un maximum d'entreprise de compétir pour ainsi permette à la RDC de faire le choix sur une entreprise qui fera en sorte de rendre ce document accessible à tous les Congolais.
Pour rappel, la réduction du coût des passeports fait partie des promesses de campagne du candidat Félix Tshisekedi aujourd'hui à la tête du pays.
Alphonse Muderwa