![7sur7](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2020-03/a2.jpg?itok=qOuzGN03)
Le ministre des affaires foncières Aimé Sakombi Molendo a été félicité et applaudi par ses collègues membres du gouvernement, ce jeudi 12 mars, pour avoir rendu obligatoire le paiement de toutes les redevances foncières par voie bancaire.
C'était au cours de la réunion du Comité de pilotage sur le climat des affaires présidée par la vice-première ministre du Plan Elysée Munembwe, en collaboration avec l'Agence pour la promotion des investissements (Anapi), organe technique du gouvernement.
" Nous félicitons le ministre des affaires foncières pour avoir rendu effective une partie de sa réforme dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires en RDC. Il s'agit de sa décision de rendre obligatoire le paiement de toutes les redevances foncières par voie bancaire", a déclaré Anthony Nkinzo Directeur général de l'Anapi.
A en croire la ministre du plan, les deux autres grandes réformes en voie d'être exécutées au niveau du ministère des Affaires foncières sont:
1. La dématérialisation du processus de traitement des dossiers fonciers;
2. Et la création de l'Ordre des géomètres.
" La plus grande réforme est la dématérialisation des opérations foncières par la numérisation. Ce qui favorisera la sécurisation des titres fonciers qui permettront de raccourcir le délai de délivrance, de lutter contre le coulage des recettes et les conflits fonciers. Nous venons de créer la fédération des des géomètres qui est l'antichambre de l'Ordre des géomètres dont l'avant-projet de loi est déjà élaboré. Je suis sûr que cette loi sera votée à la prochaine session parlementaire", a déclaré Sakombi Molendo.
Les membres du gouvernement qui ont pris part à cette réunion ont, à l'unanimité, pris l'engagement de mettre en place la matrice des réformes prioritaires validée en octobre 2019 dans un bref délai.
Au terme des travaux, la ministre du plan a plaidé pour un suivi régulier et a chargé le ministre des relations avec le parlement Deo Nkusu de faire en sorte que les matières en rapport avec ces réformes prioritaires soient inscrites dans le calendrier de la session parlementaire qui s'ouvre le 15 mars prochain.
ODN