Les femmes et filles ont été affectées négativement par la situation sécuritaire qui prévaut dans le secteur de Walendu-Djatsi et en chefferie des Bahema-Nord dans le territoire de Djugu (Ituri).
D'après les statistiques livrées à la presse le 05 février par Madhasi Christine, cheffe du Bureau de genre, famille et enfants dans lédit territoire et exploitée par 7SUR7.CD ce vendredi 07 février, plus de 200 femmes ont été violées dans ces deux entités coutumières durant l'année 2024.
Ces femmes, d'une part, en partance dans des champs en quête de la nourriture ou en direction des sources d'eau, ont été ciblées et violées, par des hommes armés. Madhasi Christine pointe d'un doigt accusateur les groupes armés locaux CODECO et l’Auto-défense Zaïre, actifs depuis plus de cinq en territoire de Djugu.
"Plus de 200 femmes ont été abusées sexuellement dans deux entités coutumières en territoire de Djugu durant l'année 2024. Les unes en partance dans des champs en quête de la nourriture et les autres sur le chemin des sources d'eau, vu que nous sommes entourés par des miliciens", a-t-elle confirmé.
Des exactions des groupes armés locaux en territoire de Djugu impactent négativement la vie de la population locale. Outre, les violences sexuelles à l'égard des femmes, ces miliciens tuent des civils, kidnappent les autres, incendient de maisons, et volent des bétails.
Joël Losinu, à Irumu