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Annoncé le mercredi 11 mai 2016, l’Arrêt de la Cour constitutionnelle permettant à l’actuel Chef de l’Etat de demeurer à son poste jusqu’à la passation des pouvoirs avec son successeur à choisir dans les urnes, sans précision de date, soulève un tollé dans plusieurs états-majors politiques de l’Opposition. On enregistre un rejet massif de cette décision, surtout après que nombre d’acteurs politiques et juristes ont pris connaissance de son conten4 en fin de semaine dernière.  

 La situation de crise que connait actuellement la Cimenterie de Lukala -CILU- préoccupe nu plus haut niveau le gouvernement RD-congolais. La Troïka stratégique de ce lundi se penchera là-dessus afin de trouver des pistes pouvant permettre un retour normal des activités de cette cimenterie. Echangeant avec la délégation syndicale de la CILU, conduite par Raymond Masala, le ministre de l’Economie nationale Modeste Bahati Lukwebo a rassuré ses hôtes que l’affaire concernant leur entreprise sera étudiée et a promis de trouver une solution pour relever cette entreprise locale.

 

 

A la majorité présidentielle, on a une autre lecture de l’arrêt de la cour constitutionnelle. Il fallait mettre fin au débat sur la probable vacance du pouvoir si les élections n’étaient organisées dans le délai prévu. Pour Emmanuel Shadari, patron des députés du parti présidentiel, la réponse de la cour était nécessaire face à ceux qui veulent semer le désordre avec une interprétation erronée de l’article 70. Et Atundu Liongo d’ajouter que les arrêts de la cour n’appellent à aucun débat. Les cardinaux de la MP considèrent que l’opposition radicale est de mauvaise foi.

Saisie en interprétation de la Constitution par les députés de la majorité au pouvoir, la Cour constitutionnelle a tranché en faveur du pouvoir en place. Dans son arrêt rendu le mercredi, l’instance judiciaire a indiqué que le président Joseph Kabila va rester en fonction après 2016 si la présidentielle n’est pas organisée. La requête demandait précisément à la Cour de statuer sur le sort du président en cas de non tenue de l’élection avant la fin du mandat de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.

L’arrêt rendu, le mercredi 11 mai 2016, par la Cour constitutionnelle autorisant le chef de l’Etat à exercer les fonctions de président de la République au-delà du délai constitutionnel, n’a pas ébranlé la détermination des gouvernements américain et français. Si Washington appelle à prendre la bonne décision dans la tenue d’élections, Paris, plus tranchant, note que « la priorité doit aller à la préparation active et de bonne foi des élections, seule source de légitimité populaire ». La pression s’accentue.

Le plus grand dommage est celui de vouloir mieux faire les choses tout en faisant pire que le mal. La Cour constitutionnelle a été mise en place après près de  60 ans d’indépendance de la République Démocratique du Congo. Mais, en moins d’une année d’existence, elle fait pire que toutes les juridictions antérieures du pouvoir judiciaire.

Du haut de sa célébrité, Papa Wemba a gardé des valeurs humaines, la simplicité, la solidarité, le respect Marie-Olive Lembe Kabila en garde un très bon souvenir, invitant les autres à ne garder que les biens de la star congolaise. Dans la résidence de l’illustre disparu à Macampagne, la Première Dame de la République a passé deux heures, réconfortant la veuve et les enfants.  

Au regard des massacres perpétrés depuis un temps dans la province du Nord-Kivu, particulièrement la ville de Beni, la Dynamique de l’Opposition compte effectuer une descente dans cette partie du pays pour palper les faits sur le terrain, échanger avec la population, la réconforter et connaitre ses vrais problèmes pour envisager une voie de sortie de crise.   Cette plate-forme politique a fait connaitre son projet dans une déclaration datée 10 mai 2016 à Kinshasa, signée par le modérateur Albert Fabrice Puela.