Des compensations financières de la Communauté internationale sont attendues par la République démocratique du Congo lors du prochain Sommet climat de Pans, la COP21. Dans ce long processus de lutte contre les changements climatiques, le chef de l’Etat et le gouvernement, aidés par des experts, ont déterminé les besoins du pays à 21,622 milliards Usd. A Paris, la RDC attend obtenir des compensations substantielles dans le combat mondial contre le réchauffement climatique. Une action qui s’inscrit dans la politique engagée en la matière par le chef de l’Etat, Joseph Kabila qui s’est inscrit dans la dynamique de la recherche des ressources innovantes pour le budget national.
Deuxième poumon de la planète, la forêt équatoriale de la RDC revêt une importance cruciale dans le dispositif de lutte contre les changements climatiques. Que ce soit dans la réduction ou l’atténuation, des compensations s’imposent en vue de pérenniser les actions entreprises. Le dossier bien ficelé est déjà envoyé auprès du secrétariat de la COP21. Sur le continent, la RDC st parmi les six pays qui se sont acquitté de cette obligation.
Jusque-là, 59 Etats ont déposé leurs contributions respectives aux travaux de la 21ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris au mois de décembre prochain. En Afrique, la RDC est comptée parmi les six Etats qui ont déjà honoré leurs engagements auprès du secrétariat du sommet. Le document contenant la Contribution prévue déterminée du pays a été déposée, le samedi 15 aout 201 5, au secrétariat au nom du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui l’a avalisé.
Pleinement dans l’action mondiale de lutte contre le réchauffement climatique, Joseph Kabila l’a érigé en priorité dans le processus de recherche des recettes innovantes pour le budget national.
La Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) est conçue par les Etats avec le concours des experts. A cet effet, la RDC a bénéficié du concours de l‘Agence française de développement (AFD).
Classée parmi les priorités, la RDC attend, au regard de son potentiel forestier et hydrographique, que les pays pollueurs mettent la main à la poche pour contribuer aux efforts qui seront consentis.
Sous le’ leadership du chef de l’Etat et la supervision du Premier ministre, le ministre de l’Environnement et Développement durable, Bienvenu Liyota Ndjoli qui pilote en interne ce dossier, est «avis que la COP21 de Paris est l’occasion de faire entendre la voix de la RDC. Les secteurs prioritaires visés sont l’agriculture, la forêt et l’énergie.
Le POTENTIEL