La surchauffe, surie marché mondial, des cours de principaux produits d’exportation de la RDC n’a pas ébranlé les bases de stabilité du cadre macroéconomique. Ce qui témoigne de la forte capacité de résilience de l’économie congolaise, résultante de politiques publiques audacieuses pilotées par le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon.
Les politiques publiques audacieuses mises en œuvre par le gouvernement ont permis à l’économie congolaise de contenir les effets néfastes de la chute des cours des matières premières sur le marché mondial. Ce qui, une fois de plus, démontre la grande capacité de résilience de l’économie congolaise, malgré sa forte vulnérabilité qui tient à une importante dépendance aux exportations des produits essentiellement miniers.
Faisant le point, hier lundi autour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, de la conjoncture nationale, la Troïka stratégique s’est félicitée de la consolidation à fin septembre de la stabilité du cadre macroéconomique. «Au niveau national, le mois de septembre a vu se consolider la stabilité du cadre macroéconomique, en dépit du contexte international continuellement marqué par la baisse des cours des matières premières et du pétrole », indique la Troïka stratégique à l’issue de cette réunion.
Cette structure technique du gouvernement, qui s’est réunie chaque lundi de la semaine autour du Premier ministre, a noté le bon comportement de principaux indicateurs conjoncturels à la première semaine du mois d’octobre 2015. Ainsi, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,024% (+0,009). En cumul annuel, le taux d’inflation a atteint 0,542%. Les projections du taux d’inflation en annualisé se situent à 0,706% pour un objectif de 3,5%.
Le marché de change, au 2octobre2015, est demeuré stable, sur fond d’appréciation au niveau de deux segments. Les taux de change étaient de 927,74 Fc/Usd (-0,03%) à l’indicatif, et 932,00 Fc/Ud (-0,08%) au parallèle. Les réserves internationales ont été arrêtées, au 29 septembre 20l5, à 1511,75 millions Usd, équivalent à 6,24 semaines d’importations des biens et services. A fin 2014, les réserves internationales étaient à 1 645,14 millions .Usd.
De son côté, la Banque centrale du Congo a maintenu à 2% son taux d’intérêt, avec une marge positive de 1,31 point. Dans le registre des finances publiques, la situation provisoire des opérations financières de 1‘Etat à fin septembre 2015 a renseigné un déficit mensuel de 21,148 milliards Fc. Cette situation est consécutive aux recettes dé 317,595 milliards Fc, contre des dépenses 338,743 milliards Fc. Au 2 octobre, le solde a été également déficitaire de 5,152 milliards Fc, provenant de 0,63 8 milliards Fc en recettes, et 5,790 milliards de dépenses.
En effet, le gouvernement est bien conscient de remarques contenues dans un récent rapport de la Banque mondiale. Dans ce rapport, l’institution de Bretton Woods reconnaissait les prouesses économiques, estimant cependant que les structures économiques demeuraient encore vulnérables.
Dans le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2016, le gouvernement a pris en compte l’urgence de travailler pour la diversification de l’économie en vue de réduire dans le strict minimum la forte dépendance au secteur minier qui contribue à plus de 50% à la formation du PIB de la RDC.
Depuis son siège de Washington (Etats-Unis), la Ban- ‘que mondiale a lancé un appel aux gouvernements d’assurer la promotion d’une prospérité pour combattre la pauvreté. Elle a mis l’accent sur le politiques publiques visant l’appui à la croissance économique, l’investissement humain ; et la protection des couches vulnérables en vue d’éviter de les voir se replonger dans la pauvreté.
Par F.K.