Rapport sur l’Opération Likofi déjà chez Evarist Boshab, l’UE veut des sanctions

Vendredi 10 avril 2015 - 09:07

Après plus d’une année, le rapport sur la controversée opération Likofi est enfin disponible. Il ne reste plus qu'a le rendre public. Ce rapport très attendu est sur la table d’Evariste Boshab, le vice-premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité. C’est le chef de la délégation, Vincent Dowd, qui, hier jeudi 9 avril au siège du commissariat général de la Police nationale congolaise (PNC), a donné l’information en marge d’une nouvelle opération d’identification des policiers. Ferme, le représentant de la communauté internationale, tout en se réjouissant de la disponibilité de ce rapport veut que toute la lumière soit faite au sujet de cette opération. Il a aussi souhaité que « des mesures appropriées soient prises et que les responsables soient traduits en Justice. Kanyama, patron de la police de Kinshasa, qui devait prendre part à la cérémonie s’est fait représenter. Son ombre planait dans > l’enceinte du Commissariat général de la PNC. Lui qui a conduit les opération Likofi est dans la ligne de mire des Ongs des droits humains qui le tiennent pour le prinicpal responsable des bavures commises en marge de l’opération Likofi conduite par lui fin 2013 afin de mettre fin au banditisme urbain et juvénile connu sous le nom de Kuluna. Célestin Kanyama surnommé « esprit de mort » pour sa « cruauté » "aurait"utilisé des moyens illégaux pour rétablir l’ordre public. Il devrait donc être le premier à être visé par Les conclusions du rapport. Sinon prévient un activiste des droits de l’homme, le rapport ne sera pas crédible et donnera lieu à l’ouverture d’une enquête internationale. Cette affaire tombe avec la découverte des fosses commune, 4 à l’est de Kinshasa où les Ongs soupçonnent le régime d’y recourir pour y enterrer les corps des victimes de toute sorte de > répression qu’il orchestre. Le rapport est donc là, que Boshab rende au plus vite ses conclusions après son escapade au Katanga. Kanyama lui qui était déjà en premier ligne lors de la répression des émeutes sanglantes de janvier dernier est plus qu’en danger. L’homme se fait de plus en plus discret depuis lors. La police-spectacle et la police-brutale dont il est le partisan vient de lui jouer des tours. La police égale rédévabilité. L’heure des comptes a donc sonné car personne ne doit être au-dessus de la loi.

Étiquettes