Après la restitution à la presse nationale et internationale des assises de la Cop21, le Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement Durable, Robert Bopolo, a ouvert, mardi 12 janvier 2015, un atelier important qui permettra de présenter aux parties impliquées dans le processus REDD+ de la RDC le contenu de la version finale des Standards nationaux sociaux et environnementaux REED+. Ce document, explique le Ministre aux participants, intègre les réalités de terrain observées lors des missions de test de cet outil en vue de sa validation avant sa mise en œuvre effective. Cette mise en œuvre va permettre non seulement de marquer un terme à ce long processus, mais surtout, de permettre aux communautés locales et autochtones de s’assurer du respect de son application.
Pendant deux jours de travaux, soit du 12 au 13 janvier 2015, les participants ont un seul objectif, atteindre le but qui est ‘‘la validation des Standards sociaux et environnementaux REDD+ en RDC’’. C’est l’essentiel, pour Robert Bopolo, de cet important forum dont les sauvegardes sont considérées comme des garde-fous destinés à réduire les conséquences négatives que pourraient engendrer la mise en œuvre des activités REDD+ sur l’étendue du territoire nationale. Cet atelier mise aussi à maximiser les autres bénéfices non carbones avec un accès particulier sur l’amélioration des conditions de vie des communautés locales et autochtones qui dépendent des forêts.
Sur la plan de la validation, cet atelier permettra de valider les indicateurs-cadre considérés comme les informations requises sur les plans environnemental et social, devant être fournies par les initiateurs des projets et programmes REDD+ à travers la RDC.
Dans son discours de circonstance, il a révélé que les Standards nationaux sociaux et environnementaux REDD+ est un cadre normatif qui a été élaboré en toute transparence au cours des réunions organisées à Kinshasa comme à l’intérieur du pays. «Des missions de test de ces Standards ont également été effectuées dans plusieurs sites identifiés à l’intérieur du pays dans le but d’intégrer les réalités de terrain dans cet outil qui revêt une importance très fondamentale aux parties, mais surtout aux communautés locales et autochtones qui dépendent des forêts», a déclaré Robert Bopolo.
Son ministère s’est engagé depuis mai 2009, avec l’appui financier et technique de divers partenaires dont le Programme des Nations Unies pour le REDD (UN-REDD) et la Banque Mondiale à travers son Programme Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FCPF), dans un processus de préparation au futur dispositif international de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+).
Pour ce faire, il a doté le pays d’une Stratégie-cadre Nationale REDD qui s’articule autour de sept piliers habilitants et sectoriels.
«Comme vous le savez, en plus de la stratégie REDD+, le développement des standards nationaux sociaux et environnementaux, constituent un de quatre pré-requis qu’un pays REDD+ doit assurer pour s’estimer prêt à recevoir des payements REDD+»
La RDC, a-t-il souligné, est le tout premier pays REDD+ qui dispose de sauvegardes validées par la banque Mondiale dans le cadre du processus de la Réduction des Emissions découlant de la Déforestation et de la Dégradation forestière « REDD ».
Peter Tshibangu