Le nouveau comité de gestion mis en place dernièrement à l’ex-OCPT par ordonnance présidentielle donne l’impression de vouloir imprimer une nouvelle marque au sein de la société congolaise des postes et télécommunications.
Tout est parti de la restructuration. La pléthore des directions qui figurait sur l’organigramme a été balayée. D’une vingtaine, il n’en reste que six à peu-près. Le personnel connait une profonde mutation. Chacun est affecté au poste correspondant à ses aptitudes et à la formation reçue. Quitte à démontrer ses capacités et ses compétences. A défaut, il n’aura qu’à s’en prendre à lui même.
Le bâtiment qui abrite l’hôtel des postes sur le boulevard du 30 juin est en train d’être » modernisé « . Coup de balai, peinture, climatisation… vont contribuer à coup sûr à humaniser le milieu du travail.
Pour mener à fond sa politique, le nouveau directeur général Didier Musete a décidé de communiquer directement avec les travailleurs. Une fois par mois. Les marketeurs disent qu’il faut mieux faire et le faire savoir. Tous ceux qui font un crochet du côté de la SCPT se rendent compte que les travaux de réfection sont en cours. L’eau coule à nouveau dans les robinets.
Les lieux d’aisance sont en voie de redevenir fréquentables. En définitive, c’est une nouvelle robe que cette méga entreprise publique négligée depuis belle lurette est en train de revêtir. Peut-on parler de la relance de cette entreprise lorsqu’elle évolue dans un milieu insalubre comme ce fut toujours le cas ? nulle doute, la réponse est négative.
A défaut d’assurer pour le moment le paiement des 100% des salaires des agents et cadres de cette entreprise, l’employeur a promis d’améliorer l’enveloppe salariale au fur et à mesure.
D’ores et déjà, il s’est attiré la sympathie du personnel. La mise en place se poursuivant, beaucoup sont encore sur la liste d’attente. Mais, affirme le DG, tout le monde sera casé.
Pas à la vaille que vaille comme ce fut le cas par le passé.
En optant pour le dialogue direct avec les travailleurs de la SCPT, le nouveau comité de gestion a pris la courageuse décision de se ressourcer à la base. Fini le quiproquo. La direction générale et de nombreux services autrefois logés dans le bâtiment de l’INSS ont été délocalisés pour l’hôtel des postes où il y a de la place pour tout le monde. Le comité Musete fait donc la différence. Pourvu qu’il Persévère.