Lambert Mende Omalanga a conféré, hier lundi 29 février, avec la presse nationale et internationale autour de l’actualité de l’heure en République Démocratique du Congo. La communication du porte-parole du gouvernement comportait trois points, à savoir : la visite du Secrétaire général de l’Onu en RDC, la controverse autour du plan stratégique de développement de la RDC présenté par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, ainsi que les attaques contre l’indépendance de la justice congolaise par 3 pays partenaires.
Au premier point, l’orateur s’est dit choqué de constater, selon ses propres termes que certains acteurs politiques congolais ont vu dans la visite de Ban Ki-Moon venu participer à la conférence sur les investissements privés dans les Grands lacs, l’opportunité de le supplier afin de les rassurer sur le processus électoral devant
conduire à la fin du mandat de Joseph Kabila. Alors que la constitution et les lois nationales règlent bien la question.
Quant au deuxième point, Lambert Mende a dit ne pas comprendre les réactions suscitées par la présentation du plan stratégique de développement faite par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, surtout celles imputant à Joseph Kabila l’intention de vouloir s’accrocher au pouvoir jusqu’en 2035. Il a fait savoir, à ce sujet, que le président sud-africain Jacob Zuma qui est fin mandat venait de rendre public un plan de développement allant jusqu’en 2030. Est-ce dans l’intention de se maintenir au pouvoir ? S’est-il interrogé.
Pour ce qui est du dernier point lié à l’indépendance de la justice, il s’est insurgé contre l’attitude des USA, de la Belgique et de la France qui donne à penser à une ingérence ou violation de la décision de justice, par leur opposition au verdict prononcé dans l’affaire « Lucha ». Pour lui, la seule façon de s’attaquer à une décision judiciaire, c’est de saisir l’instance supérieure en annulation du jugement prononcé par le premier juge.