Le Collectif 24 déplore que l’accès à l’information en RDC ne soit pas facile alors qu’il existe quelques dispositions dans la législation congolaise qui le garantisse. Cette plateforme de la société civile l’a fait savoir samedi 27 septembre à Kinshasa en marge de la Journée internationale du droit d’accès à l’information célébrée ce dimanche 28 septembre. Le Collectif 24 plaide donc pour l’examen au Parlement de la proposition de loi sur l’accès à l’information déposée au Sénat en septembre 2013 par le sénateur Moïse Nyarugabo.
Le secrétaire exécutif de cette plate-forme de la société civile, Henri Christin Longendja, a déclaré au cours d’une journée de réflexion que cette loi sur l’accès à l’information aiderait à renforcer le contrôle citoyen.
Elle permettrait que tout le monde accède à la bonne information, en évitant la rumeur et la corruption et en renforçant la transparence dans la gestion de la chose publique.
« Nous demandons aux sénateurs que ça puisse faire l’objet du débat. Que ça soit aligné si réellement ils veulent que le Congo soit bien gouverné et que le Congo soit inscrit parmi les pays qui insistent sur la transparence et la bonne gouvernance », a plaidé Henri Christin Longendja.
Pour le sénateur Jacques Djoli, cette loi permettrait d’accroître la transparence dans la gestion des ressources naturelles.
« Si nous voulons faire de nos ressources naturelles le sous-bassement de notre économie, [il faut] que les citoyens accèdent à l’information. Ce qui est vrai pour les ressources minérales l’est aussi pour les ressources agro-industrielles », a-t-il expliqué.
Le Collectif 24 recommande aux partenaires financiers de la RDC de placer aussi l’adoption de la loi sur l’accès à l’information parmi les conditions de l’aide au développement.