Les FAC-forces acquises aux changements chapotées par Fayulu n’excluent pas l’idée de dialoguer avec Kabila. Les FAC sont prêtes à un échange inclusif avec Kabila sur des sujets qui ne vont pas compromettre le processus électoral. Et aussi, la structure de Fayulu refuse de se mettre autour d’une même table pour une discussion qui débouchera à un partage un pouvoir et qui prolongera le mandat de Kabila au-delà de 2016.
Les FAC maintiennent leur point de vue, dialogue avec Kabila autour des préalables que l’opposition avait remis à la CENI et à Kobler notamment l’enrôlement des nouveaux majeurs, le recadrage du processus électoral, le remplacement d’André Mpungwe à la tête de la CENI, l’audit du fichier électoral, des garanties de la part de Kabila de ne pas se représenter en 2016. Ce sont là des chapelets des termes de référence des FAC pour un dialogue avec Kabila. En dehors des sujets évoqués, le FAC ne trouve pas d’opportunité de dialoguer avec Kabila. Si ces revendications ne sont pas prises en considération, les FAC via un de ses ténors promettent une propagande anti-Kabila sur son dialogue comme ce fut le cas sur la révision de la constitution et la loi électorale où les FAC avaient mobilisées la population contre un mandat supplémentaire de Kabila. Les retombées sont connues au sein de l’opinion. Les dates du 19 au 25 janvier de l’année en cours en disent tout. Le peuple s’était farouchement opposé au «glissement de Kabila».
XAVIEZ PEREZ