L’appel est de COM’VERTE/ Congogreencitizen. Cette ONG spécialisée aux questions liées à l’environnement, l’a fait au cours d’une conférence de presse, le lundi 22 juin dernier, à l’American Corner de l’université prot¬estante du Congo –UPC.
En fait, cet appel est tributaire à une étude dénommé «Parlons environnement» que COM’VERTE a mené au¬près d’une vingtaine de chevaliers de la plume et du micro. Cela dans le but d’évaluer, a soutenu Christian Mutombo – responsable de la communication de l’ONG-le taux d’ancrage des su¬jets environnementaux et du développement durable dans les medias kinois.
D’après l’étude, les informations liées à l’environnement occupent la dernière position soit 5% des sujets diffusables au sein des rédactions interrogées. «Parlons environnement», a-t-il poursuivi, est une étude qui a entre autres pour objec¬tifs de dresser un état des lieux de la thématique de l’environnement dans les médias kinois et de définir les actions qui pourraient être mises en place pour accélérer la prise en compte de cette problématique au sein des rédactions et dans les grilles de programme de medias kinois. Parlant du contexte de la réalisation de ce travail, le responsable de la communication de congrogreencitizen a souligné que le monde entier s’intéresse de plus en plus des questions environnementales dont le changement climatique et autres et les médias sous d’autres cieux apportent également leur apport à la question. «A Kinshasa, capitale RD-congolaise, les medias semblent être à la traine», a-t-il regretté en justifiant l’importance de l’étude. Par ailleurs, COM’VERTE a aussi con¬staté dans ce travail que le genre journaliste appro¬prié aux informations liées à l’environnement – le re¬portage- n’est pas usité au profit du compte rendu qui n’est que le rendu de ce que dise ou pense les sources de l’information. Ici, le journal¬iste ne fait que rendre une information orientée par ses sources.
DEO KOKOLO