Le maitre chanteur Prince Losala

Mardi 21 avril 2015 - 08:40

On aura tout vu en RD-Congo. Prince Losala, ce maitre chanteur figure parmi ceux qui illustrent mieux la locution: «Le ridicule ne tue pas». Ce soi-disant manager des joueurs qui ment à longueur des journées avoir des contacts avec des responsables des équipes de renom alors qu’il ne l’est pas en réalité.
Pour preuve, depuis qu’il s’est dit manager, il n’a réussi à manager aucun joueur que ce soit à l’interne comme à l’international. Et, depuis qu’il commencé son pseudo-travail de manager, il n’a rien ramené au trésor public. Pourtant, la loi sur le foot exige qu’une personne connue sous la casquette de manager doive apporter 10 pourcents du montant de transfert de son joueur. Et ça, Losala ne l’a jamais fait. Si ce n’est qu’user des médias pour critiquer certaines personnalités afin de faire plaisir à certaines personnes pour remplir ses poches des espèces sonnantes et trébu¬chantes. Les archives et au¬tres documents de la FECOFA en sont éloquents. Même pas un rond de transfert des joueurs a déjà été versé par Losala.

Ce «Muana ya Poto» perd tout son temps à courir derrière des gars comme Trésor Lualua, n’est pas un manager surtout qu’il ne connait rien du football. S’il en est connaissait quelque-chose, il allait vivre de ce métier qui rapporte beaucoup d’argents. C’est le job que fait l’ancien inter¬national congolo-portugais, Aziz Makukula. Après avoir mis un terme à sa carrière, il a intégré le staff technique des léopards comme ambassadeur du onze national pour recruter des talents Rd-Congolais évoluant à l’étranger afin qu’ils servent leur pays en portant le maillot national. Ce boulot n’a pas souri à Losala. Ce «Mua¬na ya Poto» qui a perdu son temps en Europe en faisant du lèche-botte aux joueurs professionnels, s’est déguisé en maitre chanteur pour rançonner des mandataires, ministres, des personnalités réputées. Losala a fait de la mendicité son gagne-pain. Il passe des heures à insulter ceux qui ne jouent pas son jeu. C’est donc devenu sa spécialité de faire chanter surtout des hommes poli¬tiques. Il en a fait avec l’ancien patron de l’hôtel du gouvernement. Maintenant, il s’acharne à Matata, actuel patron de l’Exécutif. L’homme s’est offert tout un programme télévisé sur un média de la place où il est seul invité et intervenant pour ses coups. Cela sous la barbe des instances de ré¬gulation.

Et pour ça, Losala s’est trompé de cible. Ne connaissant pas Augustin Matata qui ne cède jamais aux chantages, l’homme à la cravate rouge aime plutôt des bosseurs. Bosseurs pas dans le sens négatif comme le fait ce malléable de Losa¬la. Il a beau crié dans des médias de la place en in¬sultant Matata. Il finira par se lasser. Matata n’est pas de ce genre des personnes qui se versent dans des fu¬tilités. Losala ferait mieux de se trouver de l’argent proprement chez le PM. Ses stratégies de la men¬dicité qu’il pratique contre Matata ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau du fait que Matata ne cédera pas. L’actuel PM est plus plongé aux multiples difficultés aux auxquelles sont confron¬té son pays notamment la pauvreté, l’éducation, loge¬ment, etc. Et ça paye. La dernière missive des institu¬tions des Bretons Woods en l’endroit de Matata prouve tout. La Banque mondiale et le FMI ont émis des éloges à l’ancien ministre des Fi¬nances pour son combat de la relance du cadre macroéconomique. Tous les in¬dicateurs du cadre macro-économique sont aux verts depuis que Matata a été porté à la tête Exécutif na¬tional. Eloge que le manipulé de Losala n’aura pas jusqu’à la fin de ces jours sur terre. Manipulé par qui? Losala n’est pas seulement un mai¬tre chanteur, c’est aussi un manipulé. Ses attaques des bas étages et qui dépasse la ceinture contre Matata éma¬nent des détracteurs du PM en mal de positionnement. Ceux-ci usent de la médioc¬rité de Losala pour insulter le chef de l’Exécutif national. Losala est ce genre de drôle de coco qui vient du néant déjà qu’il n’a aucun cursus professionnel. Cela reste aussi à vérifier s’il est dé¬tenteur d’un diplôme d’Etat. Les grasses qu’ils lâchent aux médias qui souhaitent l’entendre démontrent qu’il n’a pas une jugeote.
XAVIEZ PEREZ