La CIME sollicite l’appui de la Monusco dans la confection de la cartographie des conflits en RD Congo

Mercredi 22 avril 2015 - 08:35

La Commission d’intégrité et médiation électorales (CIME) a échangé lundi 20 avril 2015 à son siège, sis n°26/C, avenue Kilimani dans la commune de Ngaliema, avec une délégation de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) conduite par le directeur des affaires politiques, Ray Virgilio Torres sur la mission de la CIME et l’appui que la mission onusienne pourrait lui apporter.

Les attentes de la CIME

Le président de la CIME, Elebe Kapalay Delphin, a d’abord présenté sa structure dans les grandes lignes, rappelant les circonstances de sa création, sa mission et particulièrement la manière dont les chefs des confessions religieuses entendent jouer leur rôle de médiation afin d’assurer l’intégrité du processus électoral.

Il a ensuite soumis, au directeur des affaires politiques de la Monusco, les attentes de la CIME : l’appui de la mission onusienne dans la confection de la cartographie des conflits en RD Congo, le déploiement des médiateurs à travers le pays, la mise en place d’un système d’alerte précoce, l’expertise de la Monusco et l’appui au forum pour le renforcement de la cohésion interconfessionnelle prévue en juin.

La Monusco soutiendra la CIME dans la mesure du possible

Précisant les limites entre ce que la Monusco pourrait faire et ce qui relève des Congolais eux-mêmes, particulièrement à propos du dialogue, Ray Virgilio Torres a déclaré que « la Monusco est prête à tout faire pour aider la CIME».

Il a souligné que la Monusco, qui dispose déjà d’une cartographie des conflits en RD Congo à la suite de recherches très fouillées dans certaines zones, peut mettre rapidement cette expertise à la disposition de la CIME pour qu’elle établisse, elle aussi, sa cartographie des conflits.

Il a également assuré la CIME de l’accompagnement de la Monusco, qui possède un système dénommé «Community alert network» avec 67 bases dans des zones de conflits, dans l’alerte précoce.

Le directeur des affaires politiques a également fait savoir que la Monusco soutiendra la CIME dans la mesure du possible, essentiellement en ce qui concerne la logistique.