Les chefs d’antennes provinciales et cadres du Fonds forestier national de la République démocratique du Congo (RDC) ont un rôle important à jouer dans la mobilisation de fonds pour la réalisation des missions qui sont assignées au FFN.
Les représentants du FFN dans sept des 26 provinces du pays se réunissent à Kinshasa du lundi 18 au vendredi 22 janvier 2016, dans un atelier de renforcement des capacités visant à réaliser sa première mission. Il s’agit de « collecter les sommes nécessaires au financement des projets de reboisement publics et privés », a rappelé le chargé des missions et DG du FFN, Léon Botolo.
Ayant reçu du Parlement national des assignations de l’ordre de 12 milliards de francs congolais, le FFN doit, pour les réaliser, mobiliser ses antennes provinciales déployées dans toutes les 26 provinces du pays. Car, il n’est installé, jusque-là, que dans sept provinces.
Par conséquent, le FFN doit s’organiser pour collecter les taxes de reboisement, de déboisement, d’abattage et, en attendant sa généralisation, celle de carbonisation de bois de feu et de chauffe. « C’est le meilleur moyen de lutter contre la déforestation et de contribuer à limiter les effets du changement climatique chez nous », a précisé Léon Botolo.
Collecter l’argent
Pendant cinq jours, les participants à ces travaux vont apprendre comment orienter leur hiérarchie dans les décisions de financement, le suivi et le contrôle que ces projets ont effectivement réalisés.
« Nous leur demandons d’être sérieux et de tirer profit de ce qu’ils apprendront pendant les cinq jours », a indiqué le chargé des missions du FFN. Léon Botolo voudrait voir ses administrés collecter l’argent qui « arrivera réellement dans les caisses officielles du FFN ».
Le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement, Robert Bopolo Bogeza qui a ouvert les travaux de cet atelier, a salué la pertinence des matières prévues dans le programme. « Ce programme traduit bien la hauteur des ambitions que vous affichez et cela me réjouis », a-t-il déclaré.
Il s’est félicité du choix dans la nomination de l’actuelle équipe dirigeante du FFN sous la houlette de Léon Botolo, dont il n’a cessé de louer le savoir-faire et la rigueur.
Emboîter les pas aux cadres dirigeants du FFN
Aux participants, le ministre Bopolo a recommandé d’ « emboîter les pas aux cadres dirigeants du FFN », les invitant à « donner le meilleur » d’eux-mêmes.
« Nous entendons, avec l’accord du gouvernement, élargir notre surface et être présent sur tout le territoire national avec des nouvelles provinces qui ont été créées », a dit le numéro 1 du FFN.
Ayant un rôle important à jouer dans leurs juridictions respectives, chaque chef d’Antenne recevra, de la Direction générale, sa part d’assignation à réaliser.
D’abord, les chefs d’Antenne feront l’état des lieux de leurs structures. Ensuite, ils recevront des directives claires de la Direction générale, des Directions centrales et du ministère de tutelle.
« De telle sorte qu’en rentrant dans leurs lieux de travail, ils sachent exactement ce qui est attendu d’eux et qu’ils puissent réaliser leur mission sur terrain », a souligné Léon Botolo.
Enfin, les chefs d’Antenne présents à cet atelier signeront un contrat de performance qu’ils s’engageront à respecter. « Nous espérons, cette année, commencer à financer effectivement les projets de reboisement, et contribuer ainsi, pour notre part, à lutter contre la déforestation et la dégradation des terres forestières », a expliqué le DG Botolo.