Werrason et son staff réclament Héritier

Lundi 13 avril 2015 - 10:28

Ce chanteur dérange le sommeil de Ngiama Werrason et son entourage. Le leader et patron de Wenge Musica Maison
Mère ont du mal à répondre à la démission du jeune chanteur Héritier Bondongo Kabeya connu sous le pseudo de Watanabe ou Wata. Déposé le 7 avril 2015, au siège de l’orchestre où il oeuvrait pendant plus d’une décennie. Une réunion extraordinaire a été ténue par Werra lui-même dans sa parcelle de Ma Campagne sur la rue De la Paix pour mieux examiner cette lettre. Quarante huit heures après, une réponse a été envoyée au jeune chanteur pour lui demander de réfléchir davantage avant de claquer la porte. Cette lettre que vous lirez en annexe est signée
par le directeur marketing Monkha Monib Olivier avec des fautes d’orthographe au dernier paragraphe. Est-ce l’agitation ou la réalité ? Watanabe bouge le staff de Maison Mère. Le grand formateur regrette pour ne
pas dire pleure. S’il serait réellement formateur qu’il façonne un autre chanteur plus que celui-ci. A une semaine du 3X Grand Hôtel Kinshasa, Werrason, Monib, Yanki et autres veulent qu’Héritier retourne dans l’effectif. Ils sont conscients que l’absence de ce jeune homme empêchera certains fans à acheter les billets. Parce qu’en réalité, ces chansons ne seront pas exécutées. Héritier qui a passé quelques années au collège Saint Georges dans la commune de Kintambo, à Kinshasa, connait les fondamentaux du droit et peut avec sa clique poursuivre le financier de SOCODA. Ils veulent qu’il rentre pour qu’ils le salissent. Car, nous connaissons très bien comment évolue le monde musical rd-congolais, kinois en particulier. Comme dirait Félix Wazekwa dans l’une de ses chansons : « Soki omoni mobali azongeli muasi, ce que abosanaki eloko. Vice
versa ». Est-ce le cas avec Werrason ? Lettre claire et précise. Bondongo Kabeya Héritier n’attend que sa réponse. Nous les savons tous que les musiciens kinois ne quittent jamais sans un album en poche. Ils ont toujours des chansons écrites et travaillées par des collaborateurs inconnus du public.

Fally est encore le modèle. Depuis qu’il a quitté Quartier latin de Koffi Olomide en 2006, plus d’une vingtaine
de jeunes l’ont suivi. Il est donc le parrain de la révolution musicale en République Démocratique du Congo.
Wata qui déjà dans son actif plus de cinq chansons peut déjà débuter avec des plays-backs ou une chanson promotionnelle dans les télévisions et radios internationales. Selon nos sources, sa récente tournée euro-
américaine sans production était donc stratégique. Il était allé consulter sa base de Paris, Bruxelles et Washington. Il a fait comme les politiciens africains. Maintenant qu’il est rassuré, il a signé la lettre et c’est le départ. Notre rédaction vous souhaite Plein succès et vous prie de ne pas copier ce qui se fait dans Wenge Musica Maison Mère pour émerger comme Fally Ipupa.

PAUL MBENZA MBENZA