Tshilunde se trompe de ses cent jours à la tête de l’UNPC

Vendredi 21 novembre 2014 - 09:05

Le président de l’union nationale de la presse du Congo-UNPC, Kasonga Tshilunde se trompe avec ses cent jours dont il juge positif à la tête de cette organisation. Tshilunde a affirmé, au cours d’une conférence, le vendredi 14 novembre dernier, à Africana Palace que «des avancées sont enregistrées sous son actif à l’UNPC».

Alors que la réalité sur terrain reste tout autre comment Jean-Boucard Kasonga peut-il affirmer que des avancées sont enregistrées? Quand des journalistes sont traqués par leurs bourreaux. Les cas des certains journalistes en détention sont suffisamment éloquents en cette matière. Parmi eux, il y a Mike Mukebayi et d’autres incarcérés dans des installations de la police, de l’ANR tel qu’Eric Masimo qui est sous les verrous depuis son interpellation à l’Agence nationale des renseignements. L’UNPC n’a jamais dénoncé cette interpellation qui a donnée lieu à un enlèvement. Tshilunde et son équipe à Africana Palace devraient évoquer cette contre-performance à leur actif avant de dresser un bilan de leurs cent premiers jours à la tête de l’UNPC que d’aucuns jugent largement négatif avec les arrestations arbitraires des journalistes. Répondant à la question d’Adam Shimisi de la RTVS sur le cas de poursuite dont sont victimes les journalistes.

Tshilunde a convié les professionnels des médias à plus des responsabilités tout en esquivant le cas de Mike Mukebayi en disant que c’est un Monsieur qu’il connait parfaitement plus que quiconque au lieu de prendre la défense de ce dernier. Shemisi avait pris pour exemple le cas de Nathalie Kapela aussi poursuivie par le ministre Remy Musungayi. Ce dernier accusé de détournements par les élus du peuple. Tshilunde aurait mieux fait de réparer les dégâts commis à l’endroit des journalistes au lieu de célébrer ses jours alors très critiqués par au sommet de cette organisation professionnelle. «Tshilunde est incapable de prendre de défendre des journalistes. Le voilà en train de célébrer ses jours à la tête de l’UNPC. Il fallait qu’il trouve des solutions idoines aux problèmes auxquels sont confronté la profession au lieu de festoyer», a lâche un journaliste avec un ton sévère. Depuis qu’il a été porté à la tête de l’UNPC, Kasonga a fait de cette structure, une structure des pardons. Tshilunde était le premier à convier Mukebayi de présenter des excuses au sénateur Kaniki, frère du cardinal Monsengwo. Pardon que Mike avait refusé du fait que sa conscience ne lui reproche de rien. Kasonga Tshilunde a transformé l’UNPC en une structure de règlement de comptes. Les cas sont légions. Le cas de Barbara Nzimbi en témoigne. Son bourreau avait eu raison d’elle à l’UNPC et non devant les cours et Tribunaux. Aujourd’hui, il y a une crise grave qui couve l’UNPC. A la base, c’est toujours Tshilunde. A cause des promesses non tenus. Tenez, Tshilunde avait promis à Fidèle Musangu, le poste de chargé de la commission des disciplines de l’UNPC, une fois porter à la tête de l’UNPC. Elu, Tshilunde a porté son choix à la personne de Walter Mukendi. Pour calmer, Kasonga Tshilunde lui a promis un poste de délégué de l’UNPC, au conseil économique et sociale une fois installée. Encore une fois, Tshilunde délègue Walter Mukendi à la place de Musangu qui depuis a retiré sa confiance à Tshilunde. Les deux hommes se regardent maintenant comme des chiens faiens. Musangu a retiré sa confiance à l’UNPC. C’est toute la corporation qui ne croit plus à l’UNPC. Les journalistes entrevoient une action contre Tshilunde et son comité dans les jours à venir sous le thème «Tshilunde dégage».
yves buya

 

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