Le tribunal de paix de Ngaliema est saisi en matière civile par la requête de Ngalamulume, qui sollicite la restitution de la dot qu’il avait versée à sa belle famille. En clair, ce dernier ne veut plus de sa fiancée pour irresponsabilité dans le chef de ses beaux-parents.
Selon lui, ceux-ci lui ont abandonné toute la charge des études et des besoins sociaux de leur fille. Ce qui l’empêche de se stabiliser matériellement et financièrement. C’est ainsi qu’il a saisi la justice pour mettre fin à son exploitation par sa belle famille et rentrer dans ses droits. L’audience publique de cette affaire a eu lieu hier lundi 9 mars 2015. Le jugement est promis dans le délai légal.
Au cours de cette séance, les avocats de Ngalamulume ont fait savoir que leur client veut obtenir réparation de tous les préjudices subis, parce que depuis qu’il avait promis le mariage à sa fiancée, fille de la partie adverse, il n’arrive plus à économiser. La prise en charge de la précitée est devenue une corvée, ses parents ayant démissionné de leurs responsabilités. Au départ, il pensait que tout allait s’arrêter aux petits cadeaux et libéralités librement consentis. Malheureusement, il est soumis à un véritable calvaire financier.
C’est pour cette raison qu’il a décidé de rompre, ont fait savoir les avocats du plaignant. Selon eux, le jeune homme est tellement pris dans l’engrenage des dépenses imprévues qu’il ne sait plus comment s’y prendre pour matérialiser son projet de mariage civil et religieux. Les parrains et les parents de la fille ont créé un réseau pour lui compliquer l’existence. C’est lui qui supporte les études de sa fiancée ainsi que d’autres dépenses. Il craint que la situation ne s’empire pendant le mariage.
Appelé à la barre à son tour pour donner sa version des faits, le père de la financée a sollicité le rejet de la présente action au motif qu’elle est sans objet. Il a qualité de téméraire et vexatoire le procès lui intenté ainsi qu’à sa fille. Il a demandé au tribunal de lui allouer des dommages et intérêts de l’ordre de 50.000 dollars pour les préjudices qu’il a subis avec son épouse. Il a fait savoir que ce n’est pas sa fille qui a renoncé au mariage. S’il faut parler de rupture abusive des fiançailles, c’est lui qui est en droit de solliciter une réparation morale et financière et non le plaignant, parce qu’il avait déjà connu sa fille sexuellement pour une simple promesse de mariage.
Ses avocats ont fait savoir que la fille était vierge et que c’est son fiancé qui était premier a la connaître. Si le jeune homme tient à la rupture des fiançailles, qu’il ne s’attende pas à une quelconque compensation financière. L’article 348 du Code de la Famille indique que la restitution de la dot intervient lorsqu’il y a résiliation abusive des fiançailles. Mais dans le cas d’espèce, c’est le plaignant lui-même qui a renoncé.
Murka