Transco: des problèmes dans la gestion relevés

Vendredi 17 octobre 2014 - 13:10

Des problèmes ont été relevés dans la gestion de la Transport du Congo (Transco), selon certaines sources au sein de cette société de transport en commun de l’Etat.

Ce sont les mêmes problèmes qui ont été à la base de la faillite de la plupart des sociétés de transport en commun appartenant à l’Etat, comme Stuc et autres City train, dont les bus ont disparus de la circulation.

Parmi les problèmes, il y a le décaissement des fonds sans respect de la procédure, la passation des marchés sans respect des normes. Il y a aussi la consommation du carburant sans permettre à la société de récupérer les dépenses dans les recettes réalisées.

L’inquiétude est que si jamais les problèmes de gestion posés ne sont pas résolus, les efforts fournis par le gouvernement pour acheter tous ces bus, plus de 600 actuellement et dont une nouvelles commande à été passée, il y a risque de voir la société Transco va subir le même sort que toutes les anciennes entreprises de transport en commun tombées en faillite dans le pays.

Le grand problème, en ce qui concerne les entreprises de l’Etat en RD Congo, plus particulièrement celles de transport en commun, demeure la gestion qui a toujours été loin d’être rationnelle.

Sans une gestion assainie, le gouvernement peut acheter des milliers bus pour assurer le transport en commun des populations, au bout de quelques mois ces engins vont disparaître de la circulation.

C’est le cas de Stuc, de City-train, pour ne pas citer les sociétés de transport en commun pendant la deuxième République, aujourd’hui disparus, dont ne voient même pas les épaves.

Une société comme City-train, malgré toutes les offres alléchantes obtenues de son partenaire indien, fabricant de bus leyland, qui avaient constitués son charroi automobile, n’a pas tenu le coup, faute d’une saine gestion.

Plus d’une fois le gouvernement a financé la réhabilitation des sociétés Stuc et City-train, sans donner les résultats escomptés. Ainsi, des gens au sein de Transco montent au créneau pour inviter les autorités à prendre les dispositions le plus rapidement possible de manière à éviter une éventuelle faillite de ce nouvel opérateur public de transport en commun.

Par J-Lucien Kazadi T.