Environ Quatre vingt-quatre (84) rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et deux cent vingt-cinq (225) de leurs dépendants se ont fait leur acte de reddition à Kitogo dans le territoire de Mwenga en province du Sud-Kivu.
Selon Radio Okapi, l’équipe DDRRR (Démobilisation, Désarmement, Réinsertion, Rapatriement, Réintégration) de la Monusco du Sud-Kivu les a enregistrés dimanche 8 juin. Ils doivent rendre leurs armes au cours d’une cérémonie officielle prévue ce lundi 9 juin dans cette localité.
Avant d’accueillir ces combattants dans le site de reddition, la Monusco s’assure d’abord que chaque combattant a déposé son arme entre les mains autorisées.
Aucun réfugié ni enfant associé aux forces et groupes armés ne figure parmi les rebelles et leurs dépendants qui se sont rendues samedi à Kitogo.
L’évacuation de ces combattants et de leurs armes est prévue pour mardi 10 juin. Ils seront orientés vers le site de regroupement ouvert à Walungu-centre.
Mais les associations féminines du Nord-Kivu s’opposent au cantonnement des rebelles des FDLR sur le territoire congolais. Dans une déclaration rendue publique vendredi 6 juin à Goma, ces femmes affirment que ces rebelles rwandais commettent de diverses exactions contre des populations civiles de l’Est de la RDC. Elles souhaitent donc qu’ils soient renvoyés immédiatement dans leur pays après leur reddition.
Deux jours plutôt, le chef de la Monusco, Martin Kobler avait lancé un ultime appel à ces rebelles pour qu’ils se rendent « totalement » au risque de subir un désarmement forcé. Un ultimatum qui s’évalue en termes des « jours et non pas de semaines », avait précisé le représentant de Ban Ki-moon en RDC.
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