Il ne fait que pas bon vivre ces derniers temps dans la capitale du Sud Kivu, la touristique ville de Bukavu, jadis havre de paix. Les tout derniers comptages des actes de violence commis sont alarmants.
Pas plus tard que le dimanche 23 novembre 2014, le corps d’un homme d’une soixantaine d’années, un garde-pêche pour être plus précis, a été retrouvé mort au quartier Lumumba dans la commune de Bagira.
La veille soit dans la nuit de samedi à dimanche, le décompte macabre avait signalé trois morts. Trois sentinelles tuées par des bandits à main armée dans le groupement de Bugorhe non loin de l’aéroport de Kavumu, dans le territoire de Kabare. Les importunés ont en le malheur d’identifier les scélérats et surtout de les citer nommément ces derniers n’ont pas hésité d’ouvrir le feu avant de prendre la poudre d’escampette.
Alertés par trois autres rescapés, les militaires qui se trouvaient à l’aéroport ont rattrapé les criminels qui répondent d’orées et déjà de leurs actes.
En plus de ces membres des cas d’enlèvement sont signalés ça et là à travers la ville. La police qui demandé à la population de redoubler de vigilance se dit avoir la puce à l’oreille, le commandant de la police nationale congolaise a évoqué le cas d’enlèvement de quatre enfants d’une même famille lesquels ont été retrouvés.
Il importe de noter que les cas de violence incriminés s’opèrent aussi bien dans la ville de Bukavu que dans la périphérie.
Faut-il retenir encore le fait que depuis que la guerre sévit dans l’Est de la République et que la paisible ville de Bukavu est devenue une poudrière, des cas signalés de meurtre et d’enlèvement sont devenus monnaie courante. Les FARDC et la PNC ont depuis lors du pain sur la planche. Radio onusienne souligne elle aussi que des assassinats et d’autres cas de violence sont très fréquents dans la région, plus précisément dans la ville de Bukavu
G.O