SELON L’INSPECTORAT VETERINAIRE PROVINCIAL KINSHASA EST SOUS LA MENACE DE LA RAGE CANINE

Jeudi 30 juillet 2015 - 05:59

Une menace de la rage canine plane sur la ville de Kinshasa. Les informations de l’inspectorat vétérinaire provincial font état de la recrudescence de la rage canine dans la capitale. D’où, il invite les propriétaires des animaux de compagnie à les faire vacciner. Une manière de prendre des précautions contre toute contamination de la rage canine qui se repend déjà dans certaines communes de la capitale. Notamment Bandalungwa, Kimbanseke, Masina et Mont Ngafula. Pour mieux cerner les effets de la maladie, une campagne d’enregistrement des animaux de compagnie comme les chiens et les chats a été lancée. Les récalcitrants ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Puisque le service vétérinaire de la ville procédera par la suite à l’abattage des animaux de compagnie en divagation supposés être atteints de cette maladie. Ceci, conformément aux textes en vigueur en la matière.

Le souhait est celui d’accentuer les campagnes de sensibilisation de la population à la nécessité de vacciner tout animal de compagnie afin d’éviter le pire. Puisque bon nombre de propriétaires d’animaux de compagnie n’ont pas la culture de faire vacciner les bêtes qu’ils adorent. Même les gens censés connaitre les risques qu’encourt la population à la suite de cette négligence. Car, chaque animal de compagnie devrait avoir une fiche de vaccination qui permet de faire régulièrement son suivi. Il semble que la population ne respecte pas cette pratique par manque de moyens financiers. La conjoncture à laquelle est confronté le pays figure parmi les éléments qui freinent les kinois à faire vacciner leurs chiens.
Selon, une source digne de foi, cette rage canine a été déclarée dans un premier temps dans la province du Kongo Central avant d’atteindre la capitale.
Les années antérieures, beaucoup de cas de morsures de chiens enragés s’étaient soldés par la mort des personnes victimes. A en croire le rapport des médecins vétérinaires de la ville de Kinshasa, les communes de Ngaliema et Mont Ngafula avaient arraché la palme d’or de ce triste record des cas de morsures.
" Une personne mordue par un chien enragé est exposée à la folie ou à d’autres troubles comportementaux. Elle peut succomber de ses blessures dans les minutes qui suivent sa morsure " a indiqué Benjamin Matuta, médecin vétérinaire. Simard Simon TSOUMBOU