A l’approche de la mise en œuvre de la télévision numérique terrestre en RD Congo dont l’effectivité doit intervenir en 2015 selon le programme élaboré par le Gouvernement central, on assiste à une ruée d’investisseur dans le secteur de la télédistribution où la concurrence s’annonce désormais très rude. Et dans cette effervescence, tous les coups semblent permis, même ceux au bas de la ceinture, comme vient de l’apprendre à ses dépens SATCON RDC SARL.
Des sources dignes de foi, on apprend que des attaques mal venues ne font que s’abattre sur cette jeune entreprise qui installait déjà son matériel d’exploitation de la télédistribution à Kinshasa, alors que les responsables de SATCON RDC ont bel et bien obtenu les différentes autorisations auprès des autorités compétentes congolaises.
Pendant que les responsables de ladite société s’affairaient au développement de leurs activités dans la capitale congolaise, avec notamment l’acquisition d’un terrain avec contrat obtenu en bonne et due forme sur les hauteurs de Binza Pigeon où ils devaient installer un mat de 100 mètres devant supporter les antennes et autres structures d’émission du projet, la parcelle en question fait déjà l’objet d’un conflit, suite à une plainte introduite au parquet de la Gombe par une femme qui, par cette action, attaque le certificat d’enregistrement de cette parcelle dont le propriétaire connu est un pasteur résidant en Europe.
Nos sources renseignent qu’après avoir acquis légalement ce lopin de terre par achat, ce propriétaire aujourd’hui contesté par une dame tombée des nues y avait construit l’édifice où Satcon RDC ses infrastructures techniques ainsi que les paraboliques de réception des signaux Tv des chaines locales et internationales.
Des observateurs avertis voient dans ce conflit parcellaire la main d’un groupe d’expatriés également tentés d’investir dans la télédistribution et qui redoutent l’arrivée de Satcon RDC dans ce secteur devenu juteux à l’approche de la TNT 2.
Comme si ce malheur ne suffisait pas, une équipe d’éléments des services spéciaux a effectué il y a quatre jours une descente au siège technique de cette entreprise pour saisir tous les biens de cette dernière , emporter lesdits matériels et arrêter les paisibles travailleurs de Satcon RDC qui sont pour la plupart des expatriés.
Selon les agents commis à cette expédition pour le moins punitive, on reprocherait à Satcon RDC d’avoir lancé un signal TV UHF en TNT sans autorisation. Vérification faite, cette société n’a jamais lancé de signal. Le seul acte qu’elle reconnaît est d’avoir installé dans le calme son matériel.
Dans les rangs de Satcon, on soupçonne l’implication d’un réseau d’expatriés qui veulent aussi se lancer dans la télédistribution et qui font tout pour barrer la route à la concurrence loyale dans ce secteur. A coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, certaines autorités locales seraient même mises à contribution pour freiner d’une manière ou d’une autre le déploiement de Satcon RDC.
La cabale viendrait d’une institution financière dirige par des investisseurs phéniciens spécialisés dans le transfert des fonds et qui ne lésinent pas sur les moyens pour saboter et mettre des bâtons dans les roues de Satcon pour l’empêcher d’opérer dans la télédistribution.
A l’approche la mise en vigueur de la TNT 2, de tels et autres cabales risquent encore de se multiplier si les autorités congolaises ne mettent pas de garde-fous pour décourager la concurrence déloyale dans ce secteur. Aussi le ministère des Médias a qui revient la tutelle de ce projet doit garder la tête bien froide, pour bien distinguer le vrai du faux et ne pas prêter le flanc à ceux qui seraient tentés de se servir de la concurrence déloyale comme moyen pour décourager d’autres investisseurs potentiels.
Face aux malheurs qui s’abattent actuellement sur elle, Satcon RDC qui dit être en règle vis-à-vis du ministère des Médias, du CSAC, des PTNTIC, de l’ARPTC, et de l’Agence Nationale des Renseignements s’en remet désormais au seul arbitrage du Chef de l’Etat en atant que garant de la Nation, pour jouir de ses droits. C’est donc un dossier qui est loin d’être clos.
Par DMK