La situation politique en RDC, plus que préoccupante, préoccupe la communauté internationale qui s'apprête à renouveler le mandat de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco). A la réunion du conseil de sécurité sur la situation en RDC de ce mercredi 23 mars, le chef de la MONUSCO, Maman Sidikou, a présenté le rapport au secrétaire général de l'ONU. Le patron de la Monusco évoque la situation sécuritaire,politique ainsi que le processus électoral. Il a dit notamment ceci :"Les tensions politiques montent à mesure que les échéances approchent.Le processus électoral est dans une impasse. D’importants obstacles devraient être surmontés afin que ces élections aient lieu.Un dialogue crédible entre tous les acteurs politiques est dès lors indispensable afin de trouver une solution à l’impasse". Réaliste il n'a pas éluder le risque de guerre civile. A ce sujet, il a déclaré ceci: "Les risques de violence sont réels si les différends entre les acteurs politiques ne sont pas réglés.Nous travaillons étroitement avec l’Union africaine et soutenons ses efforts en vue de faciliter un dialogue politique''. La communauté internationale a beaucoup investi en RDC depuis 2001. On la voit mal laisser la situation politique en RDC dégénérer avec comme conséquence la déstabilisation de toute la sous région des Grands lacs. La nouvelle résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies sur la RDC sera plus ferme espère les opposants qui militent pour l'extension du mandat de la Monusco au processus électoral par la certification des résultats notamment. L'Opposition et la société civile est aussi favorable à la protection d'une catégorie des individus particulièrement visée par la politique de restriction des libertés mise en place par le gouvernement. Il s'agit des opposants, des activistes de la société civile et des journalistes. Le gouvernement pour sa part veut se débarrasser de la Monusco. «Un témoin gênant» pour lui selon un opposant. Le gouvernement attend un plan de retrait après cette réunion. Les rapports entre le gouvernement et la Monusco sont de plus en plus attendus. La coopération militaire après une longue suspension a repris. Mais entre les deux c'est la méfiance. Voilà pourquoi le plan de retrait souhaité par le gouvernement restera un vœu pieux car la Monusco entend rester maître du jeu en dernier ressort au Congo.