Il faut faire un travail sur le fichier et cela va nous demander encore plus de temps", prévient le President de la CENI, Corneille Nangaa (photo).
Les elections devraient donc être organisées au-delà de novembre 2016.
Pour ce faire, la CENI annonce qu'elle va faire une requête à la Cour Constitutionnelle "pour obtenir une petite extension, qui ne sera pas éternelle. Il faut que cette extension soit limitée dans le temps en tenant compte des exigences".
Une extension dont Corneille Nangaa n'a pas défini la durée.
"Aujourd'hui ce sont des contraintes techniques qui ne permettent pas à la CENI d'organiser les Elections dans les temps".
La seule condition à l'organisation des scrutins en 2016 serait d'oublier la révision du fichier électoral, selon le président de la CENI.
Ce qui reviendrait à aller avec le fichier utilisé lors des elections de 2011, "sans 10 à 12 millions de potentiels nouveaux électeurs, "les jeunes qui depuis ont atteint la majorité et sont en droit de voter". Mais aussi avec environ "2 millions de morts" dont les noms figurent toujours dans le fichier.
"Et je l'ai dit à la classe politique et aux partenaires lors de nos récentes rencontres", indique le président de la centrale électorale.
Selon Corneille Nangaa, l'option de l'utilisation du fichier de 2011 devrait être levée par la classe politique.
"Si les acteurs se mettent d'accord là dessus et lèvent cette option, nous irons" aux elections en 2016.