Dans le souci de mieux se faire comprendre, le ministre de la Fonction Publique, Jean-Claude Kibala, organise des journées de communication en faveur des directeurs centraux ainsi des chefs de division sur la réforme de l’Administration publique. Cette première séance a eu lieu le vendredi 11 septembre 2015, dans l’amphithéâtre du ministère des Affaires Etrangères, dans la commune de la Gombe.
La première phase de ces journées d’information a ciblé les agents et cadres des ministères du Plan, du Budget, de l’Agriculture, Pêche et Elevage, de la Santé Publique, de l’Enseignement Technique et Professionnel, de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté ainsi que de la Fonction Publique.
Parmi les points développés par le ministre Kibala dans son adresse aux agents et fonctionnaires de l’Etat, on a noté les activités syndicales et le droit de grève en RDC, la réforme et le recrutement, la réforme ou l’avancement en grade, la politique salariale, la réforme de l’administration et la retraite des fonctionnaires, etc.
Il a fait savoir, à cet effet, que le but poursuivi par ces journées est de vérifier si le gouvernement et les fonctionnaires ont une même lecture des tenants et aboutissants de la réforme de l’administration publique. Parlant des avantages qu’offre la réforme de l’administration publique, le numéro 1 de la Fonction publique a démontré que l’état de lieux a révélé de nombreuses faiblesses dues à l’inadéquation du cadre organique.
A cette occasion, il a rappelé que l’administration publique doit être réformée pour rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés mais aussi en faire une administration de proximité.
S’agissant du cadre stratégique mis en place, le ministre Kibala a précisé qu’elle se fonde sur les axes tels que la rationalisation des missions, des structures et des effectifs, des emplois, l’élaboration des plans directeurs des ministères.
Et de préciser que la valorisation des ressources humaines, la promotion des NTIC, l’éthique, la déontologie et le plan de communication font également partie de cette réforme.
Abordant le point lié à la maîtrise des effectifs, le ministre de la Fonction Publique a signalé à ses hôtes que le gouvernement tient à revenir à la normalité, c’est-à-dire que le salaire doit redevenir la majorité minimale, soit les 2/3 de ce qui est payé à l’agent.
Et à ce sujet, pour parvenir aux résultats escomptés, plusieurs actions ont été programmées, notamment l’élaboration d’un fichier unique de paie pour chaque agent, la réorganisation et l’harmonisation des fichiers des bases des données tenues par le ministère de la Fonction Publique, du Budget et des Finances, la finalisation du recensement des agents et fonctionnaires sur toute l’étendue du pays, etc.
Au sujet de la mise à la retraite des fonctionnaires de l’Etat, le numéro 1 de la Fonction Publique a indiqué qu’elle ne peut être assimilée à une sanction car la réforme exige qu’elle se fasse progressivement. Et d’ajouter que l’absence de mise à la retraite régulière peut aussi constituer un frein à la fois au recrutement et à la promotion en grades.
Evoquant le point lié aux activités syndicales et au droit de grève, le ministre Kibala a déclaré que : « c’est un droit défini par la Constitution, mais elle doit se faire conformément aux textes légaux », avant de souligner que le recrutement et la promotion doivent se baser sur les statuts.
Melba Muzola