Dans un contexte de crise sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo, la Synergie des Femmes pour la Paix et la Sécurité (SFPS) appuyée par l'ONU-Femmes RDC, la MONUSCO et le gouvernement norvégien ont présenté et validé la note de plaidoyer des femmes congolaises pour la paix et la sécurité le lundi 23 juin 2025 à Kinshasa.
Il s'agit d'un document qui appelle à la cessation immédiate des hostilités dans la partie Est de la RDC, à l'inclusion des femmes dans les processus de paix et à la protection des civils.
Prenant la parole, le représentant résident de l'ONU-Femmes RDC, Adama Moussa, a laissé entendre que ce document est le fruit d'un processus inclusif et participatif des femmes congolaises à travers le pays, un agenda pour la paix à saisir.
« Pour ONU-Femmes, soutenir l'agenda des femmes pour la paix n'est pas une option, c'est notre mandat », a-t-il déclaré.
Ce document validé a été ensuite remis à la ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a promis de transmettre les recommandations qu'il contient au gouvernement.
Il faut dire que cette rencontre qui a réuni des femmes leaders et médiatrices, les ministères sectoriels, les corps diplomatique, les partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs de la société civile, avait pour objectif de renforcer la lutte en faveur de la paix en RDC et dans la sous-région des Grands-Lacs, mais également la stratégie de fédération et d'appropriation des actions des femmes et filles congolaises, pour une participation efficace de ces dernières aux processus de paix en cours en RDC et au niveau régional.
Christel Insiwe