Du 21 au 25 septembre à Kola, dans la Province du Kongo Central, les experts du Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ), apportent leur soutien technique aux agents et cadres du ministère de la Justice dans la révision de l’organigramme dudit ministère. Notamment lors du dernier atelier de finalisation des travaux de révision.
L’ambitieux plan de réforme de la Fonction publique, mis en œuvre par le gouvernement congolais, qui a notamment conduit à la formulation de directions standards pour l’ensemble des ministères, a une incidence sur le futur cadre organique du ministère de la Justice et Droits Humains (MJDH).
Il en est de même de la signature, par le Président de la République de l’Ordonnance du 23 mars 2015 fixant les attributions des ministères. Ainsi, le projet d’organigramme de 2009 doit dorénavant prendre en compte ces évolutions.
Cet atelier permet également de formuler des recommandations à destination du ministre de la Justice et Droits Humains en rapport avec les attributions communes aux différentes directions et services ainsi que des dispositions législatives et réglementaires dont la révision devrait être envisagée.
La méthodologie est basée tout d’abord sur l’identification la plus précise possible des besoins exprimés par le Secrétariat général au MJDH. Ce travail se fera sur la base d’une analyse documentaire des données et documents.
Les participants font une dernière relecture des attributions de différents services du MJDH avant de proposer des recommandations.
Le PARJ est un Programme d’appui au ministère de la Justice et Droits humains, financé par l’Union européenne (10ème FED) et le Royaume de Suède, qui a pour objectifs de contribuer à la réforme de la Justice, en améliorant la gouvernance de l’appareil judiciaire. Ses zones d’actions sont provinciales (Kongo Central, Kasaï Occidental, Kinshasa) et nationales.
Les axes de travail portent sur l’amélioration de l’administration de la justice, l’accès à la justice, le renforcement des contrôles internes et externes du fonctionnement du système judiciaire ainsi que l’intégration du genre. Didier KEBONGO