Le secrétaire national aux relations extérieures de l’Union pour la démocratie et progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi, préconise un dialogue sincère entre parties prenantes aux prochaines élections. Il a lancé cet appel, vendredi 19 septembre, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), où il séjourne dans le cadre d’une mission de redynamisation des activités du parti.
Félix Tshisekedi est persuadé que ce dialogue, sous l’égide de la communauté internationale, permettra de vider les contentieux électoraux de 2011 et balisera le chemin pour une crédibilité du processus électoral en cours.
«Comme nous avons dit à nos interlocuteurs de la communauté internationale, nous voulons bien des élections apaisées et crédibles. Mais avant d’en parler, il faut vider les contentieux de 2011. On ne peut pas parler de la crédibilité d’un processus électoral qui a accouché d’une crise qu’il faut régler», a indiqué le secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS.
Félix Tshisekedi estime que le dialogue est important, vue la tergiversation dans le camp Kabila avec notamment l’idée de la révision des dispositions verrouillées à l’article 220 de la constitution. Cet article interdit notamment de modifier le nombre et la durée de mandats du président de la République.
Ce dialogue avait été préconisé lundi 4 août dernier au cours d’un meeting organisé à Kinshasa par certains partis de l’opposition. Il s’agit notamment de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe et le RCD/K Ml de Mbusa Nyamwisi et leurs alliés, qui avaient estimé que cette rencontre pourrait se tenir d’ici la fin du mois d’octobre, afin «d’organiser son départ en douceur.»
Pour Félix Tshisekedi, il faut mettre la pression sur les Kabilistes, afin de les amener à la table de négociations pour résoudre le contentieux de 2011.
Arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2011, à l’issue de laquelle Joseph Kabila a été réélu pour un dernier mandat de 5 ans, Etienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS, n’a jamais reconnu sa défaite.