Environ mille huit-cents nouveaux réfugiés centrafricains ont été signalés, samedi 12 septembre, dans les territoires de Mogoro, Vara et Yebe (Nord-Ubangi). Selon le maire de Gbadolite, ces populations disent avoir fui les affrontements entre les Seleka et les Anti-Balaka dans la préfecture centrafricaine de Mobayi-Banga.
Ces hommes armés sont accusés d’avoir égorgé deux de leurs frères qui étaient retournés pour récolter des produits de champs au village.
Se fiant aux témoignages recueillis auprès de ces réfugiés, le maire de Gbadolite atteste que ces réfugiés ont commencé la traversée de la rivière Ubangi depuis mardi 8 septembre.
En majorité de femmes et des enfants, ils vivent dans des familles d’accueil et dans des églises de la place.
Les malades sont également dénombrés parmi ces réfugiés mais leur prise en charge risque de poser problème, dit-il, car le HCR fait face actuellement à un problème de financement et manque aussi des tentes pour fabriquer des abris.
Le Maire de Gbadolite estime par ailleurs qu’il faut identifier ces réfugiés par les services de migrations congolaises avant de les relocaliser au camp du HCR à Inke .
Certains réfugiés centrafricains refusent de quitter la rivière pour poursuivre leurs activités de pêche.
Ces réfugiés centrafricains se ruent vers le Nord-Ubangi, un mois après qu’environ quatre cents réfugiés centrafricains étaient répertoriés dans la ville de Zongo à la suite des affrontements entre la mission française dénommée Sangaris et les ex-rebelles Seleka.tin