Le plan de réponse humanitaire 2016 publié le 6 janvier dernier par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) révèle que 7,5 millions de personnes (9% de la population du pays) auront besoin d’assistance humanitaire et de protection cette année. Avant cette année, ils étaient 7 millions à avoir besoin de cette assistance.
Ocha indique que plusieurs décennies « de chocs successifs » ont intensifié les besoins humanitaires et la vulnérabilité en RDC.
Ce qui, selon l’agence humanitaire, augmente progressivement la part de la population en proie à l’impact des violences et des conflits, des flambées d’épidémies, de la malnutrition aiguë persistante et de l’insécurité alimentaire.
La partie Est du pays est la plus frappée par la crise humanitaire.
Selon Ocha, elle compte plus d’ 1,6 millions de déplacés internes, fuyant principalement la violence et les conflits armés.
A en croire l’AFP, Ocha, avec l'aide de ses partenaires, prévoit dans son plan de venir en aide à 6 millions de personnes en RDC cette année. L’agence chiffre pour cela le besoin de financement de son plan à 690 millions de dollars.
Si les « personnes déplacées sont particulièrement vulnérables, c'est aussi très souvent le cas des foyers qui les accueillent », ajoute Ocha, notant « le manque de développement généralisé » d'un pays où « la moitié des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique » et où choléra, paludisme, rougeole et fièvres hémorragiques font des ravages.
La partie Est de la RDC connaît depuis plus de vingt ans de conflits armés qui occasionnent le déplacement des populations.
Le pays doit connaître l’organisation de plusieurs scrutins cette année.
A l’instar des précédentes périodes d’élections générales, note Ocha, la population s’apprête à traverser une année particulièrement agitée.