RAGE CANINE ET GRIPPE AVIAIRE SUR 300 CAS DE MORSURES, SIX MORTS ENREGISTRÉS À KINSHASA

Mercredi 5 août 2015 - 06:06

La population de Kinshasa vit dans la psychose de la rage canine et la grippe aviaire. Les résultats de recherches de l’Association des médecins vétérinaires du Congo (AMEVECO) montrent que sur 300 cas de morsures des chiens, il y a eu six cas de décès enregistrés entre les mois de janvier et de mars 2015 dans la capitale. Amédée Luyuba, président de l’AMEVECO indique que 17% cas de morsures ont été enregistrés en milieu urbain contre 83% en milieu rural.

L’inspectorat vétérinaire provincial est toujours inquiet par la montée en puissance de la rage canine à Kinshasa. Il faut ajouter à cela la découverte dans la ville de la grippe aviaire qui développe des symptômes présentant des risques de contagion chez l’homme. La commune de Bandalungwa est la plus touchée par la maladie. D’où, Joseph Mboyo Booto, l’inspecteur vétérinaire de cette commune, alerte les propriétaires des animaux de compagnie de les faire enregistrer pour les rendre accessible au vaccin. Puisque la maladie s’est déjà répandue dans plusieurs quartiers de cette municipalité. Il a fait ce constat à l’issue d’un contrôle d’enregistrement des animaux de compagnie, effectué par ses services dans leur juridiction.
Les informations persistantes font état de la recrudescence de la rage canine. La seule façon de lutter contre cette maladie est la vaccination des animaux de compagnie.
Au mois de juin de cette année, l’Association des médecins vétérinaires du Congo (AMEVECO) avait lancé, en collaboration avec les services de santé humaine et animale, une campagne de sensibilisation à la rage canine. Cette démarche visait à donner aux Kinois des informations appropriées afin de prendre des précautions de lutter contre toute contamination par cette maladie. Puisque bon nombre des maîtres d’animaux de compagnie n’ont pas la culture de faire vacciner leur bêtes. Il est de même pour ceux censés connaitre les risques pouvant découler de cette négligence. Alors que tout animal de compagnie devrait avoir une fiche de vaccination qui permettrait de faire régulièrement son suivi.
Le souhait de l’AMEVECO est de voir s’accentuer des campagnes de sensibilisation à la nécessité de vacciner tout animal de compagnie afin d’éviter le pire. Au regard de la montée en puissance de la maladie, le service vétérinaire de la ville a pris la mesure d’abattage des tous les animaux de compagnie, supposés atteints et ceux qui sont en divagation dans la capitale.Simard Simon TSOUMBOU