Une mission électorale consultative envoyée par le Secrétariat général des Nations Unies et qui séjourne en République démocratique du Congo, du 1er au 10 mai 2016, a conféré hier jeudi avec les parlementaires nationaux. Les représentants de la majorité tout comme ceux de l’opposition ont été consultés, ce jeudi 5 mai au Palais du peuple, sur l’évolution du processus électoral congolais.
Au sortir de l’entretien, le chef de la délégation des députés de la majorité présidentielle s’est confié à la presse. Ramazani Shadari a dit qu’ils ont fait remarquer à la mission des Nations Unies, qu’il est difficile en l’état actuel des choses d’organiser des élections en novembre prochain sans que certains préalables techniques ne soient réglés. Il s’agit notamment de la publication par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) d’un calendrier électoral, de la fiabilisation du fichier électoral, de l’enregistrement de nouveaux majeurs, ainsi que de l’impression de la carte d’identité nationale. Il faudra du temps pour préparer de bonnes élections. C’est pourquoi, a-t-il soutenu, la Majorité présidentielle en appelle au dialogue pour que toutes ces questions soient discutées entre les acteurs politiques et ceux de la société civile afin de lever une option qui satisfasse tout le monde. On a apprios que le but de cette mission consultative est d’évaluer
la situation et de fournir des conseils stratégiques sur la RDC au chef du département des affaires politiques et au Représentant spécial
du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo. Cela en vue d’informer le Conseil de sécurité, à travers le
prochain rapport du Secrétaire général de l’Onu, sur la façon de mettre en œuvre le mandat de la Monusco, de fournir une assistance
technique et un soutien logistique à la révision du fichier électoral, en tenant compte du contexte politique et des contributions des autres
parties prenantes. Selon le programme communiqué, la mission pourrait également rencontrer quelques membres du gouvernement, en commençant par le Premier ministre. Hormis le chef du gouvernement, elle pourrait aussi s’entretenir avec les ministres de l’Intérieur et Sécurité, du Budget, de la Justice, du Plan, des Finances, et de la Femme, Famille et Enfant.
La mission pourrait rencontrer également les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Cour constitutionnelle, le
président du Conseil supérieur de la magistrature, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, de la Commission
nationale des droits de l’homme, le Commissaire général de la Police nationale, et l’Administrateur de l’Agence Nationale de
Renseignements. On signale qu’elle est conduite par M. Tadjoudine Ali Diabaté, directeur adjoint de la division de l’assistance électorale du
département des affaires politiques des Nations unies.
Dom