Des personnes handicapées reçoivent des cartes d’observateurs électoraux

Jeudi 13 novembre 2014 - 12:39

Au cours d’une matinée citoyenne organisée par la FENAPHACO au quartier Mombele à Limete.
La Fédération nationale des associations des personnes vivant avec handicap du Congo (FENAPHACO) a organisé, hier mercredi 12 novembre, la 3ème phase de sa campagne de sensibilisation de ses membres au processus électoral.
Les travaux de cette 3ème phase ont eu lieu sur la rue Luka Mawa au Cercle Bisengo, au quartier Mombele, dans la commune de Limete, à Kinshasa.

En même temps coordonnateur national de la FENAPHACO et directeur du Projet Handicap et élections, Me Pindu-di-Lusanga Patrick a précisé que cette journée est la suite des actions menées dans le cadre de ce projet axé sur la sensibilisation des personnes vivant avec handicap (PVH) au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.
La conférence inaugurale a été animée par le conseiller principal du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Cette conférence était centrée sur « les missions et le rôle d’un observateur électoral dans un processus électoral ; et les exigences de la feuille de route de la CENI pour la réalisation des élections municipales, locales et urbaines à bonne date ».
Le conseiller Kimbulungu Délion a, entre autres, expliqué qu’en sa qualité d’un acteur influent du processus électoral, la communauté internationale a pour mission d’observer, d’apporter son expertise et d’accorder le financement nécessaire.
Dans le même ordre d’idées, le 2ème exposé a tourné autour du thème « le contrôle du processus électoral et les enjeux électoraux de l’heure : est-il possible que la CENI organise des élections municipales, locales et urbaines à bonne date avant 2017 ? »

Cet exposé a été animé par Jérôme Bonso Mwamba, Président de la Ligue nationale des élections libres et transparentes (LINELIT), une ONG de défense des droits de l’homme, de la promotion de la culture démocratique et de la bonne gouvernance.
Analysant cette question en long et en large, ce défenseur des droits de l’homme a finalement démontré que, sur le plan technique, il n’est pas possible que la CENI organise des élections municipales, locales et urbaines à bonne date avant 2017, à raison des préalables liés notamment aux moyens financiers.

« Néanmoins, a-t-il conclu, du point de vue politique, l’organisation de ces échéances électorales est envisageable ».
Avant la fin de la journée, le coordonnateur national Pindu-di-Lusanga Patrick a remis des macarons d’observateurs électoraux aux PVH formées par la FENAPHACO.
Par Marcel Tshishiku

 

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