Pierre Mbuyi, père d’un étudiant congolais de 22 ans, assassiné en Inde cette année, réclame justice afin de faire toute la lumière sur les circonstances réelles de la mort de son fils Yann Twende Mbuyi, tué dans la nuit du 31 août au 1er septembre courant, dans la capitale indienne. Une affaire qui suscite l’indignation dans les milieux des Congolais, surtout que Yann Twende Mbuyi a été fusillé par son bourreau, qui a utilisé son revolver pour l’abattre.
Des auteurs toujours impunis
Ce crime, dont les auteurs ne sont pas encore appréhendés, a suscité des réactions au sein de la communauté congolaise habitant New Delhi. Jusqu’à ce jour, Pierre Mbuyi n’a pas encore levé le deuil et continue à réclamer la vérité, afin que les auteurs de l’assassinat de son fils soient arrêtés.
Selon Mbuyi, le cas de son fils constitue le premier assassinat d’un ressortissant de la RDC dans ce pays d’Asie. En effet, la première déposition dans cette affaire a eu lieu le 24 Septembre courant à la Cour de Douarka. C’était en présence de Pierre Mbuyi. La deuxième déposition aura lieu le 28 Octobre 2014 à New Delhi.
Yann Twende Mbuyi était le deuxième fils de la famille Pierre Mbuyi. Après avoir fait les langues et l’outil, le défunt s’est inscrit à BST info comm. Dans un entretien accordé au groupe de presse La Tempête des Tropiques, CNTV et Trinitas FM, Pierre Mbuyi attend l’arrêt de la Justice indienne afin de lever le deuil de son enfant. Mais il fustige le comportement mesquin du deuxième secrétaire de l’ambassade de la RD Congo en Inde qui semble selon lui, jouer à contre-courant, pour étouffer la vérité sur la mort de son fils.
Pierre Mbuyi déplore le désintéressement du gouvernement de la RDC sur cette affaire, surtout le manque d’administration dans l’ambassade de la RDC en Inde.
Des étudiants congolais arrêtés et brutalisés
Toute fois, il y a lieu de rappeler que les étudiants congolais en Inde font figure de bête noire de la police indienne. En effet, un groupe de Vingt et un étudiants originaires de la RDC avaient déjà été arrêtés et brutalisés par la police indienne, le samedi 15 juin 2013, à Jalandhar-Penjab, au Nord du pays.
Par Godé Kalonji Muk